Vidéo. 2 Pays, 1 Cœur: des Franco-Marocains au service de leurs deux pays

Le360

L’association 2 Pays, 1 Cœur est née dans les esprits de Franco-Marocains, certains vivant au Maroc et d’autres en France, désireux de s’impliquer concrètement en mettant leurs compétences, leur énergie, leurs talents, leur spécificité au service des deux pays.

Le 10/04/2021 à 19h19

L’objectif de l’association 2 Pays, 1 Cœur est de contribuer au renforcement des relations entre le Maroc et la France, enrichir leur diversité culturelle et humaine, permettre aux jeunesses des deux pays de mieux se comprendre, s’apprécier, par des actions et des activités communes et être des facilitateurs, des "engagés" prenant part aux débats, aux grandes questions sociétales, humaines, historiques qui concernent les deux nations.

"Il s’agit en fait d'être une force de propositions, d’idées, de solutions et un levier -notamment dans les médias et auprès des décideurs-, mais aussi au sein de la population. Ceci, en plus d’être un noyau d’acteurs concrets pour lesquels la culture sera un instrument puissant du vivre-ensemble", nous apprennent les initiateurs de cette association. Président de l'association, Samy Benlahcen nous en dit plus.

Dans une première étape, l’association entend investir les réseaux sociaux, avant de passer à des actions et activités dans les deux pays, et notamment au Maroc, dès cet été.

La finalité est de rompre avec nombre d’idées reçues sur les Franco-Marocains. "Beaucoup fantasment sur cette identité -sincèrement ou avec des arrières-pensées. Ils ne comprennent pas vraiment ce que cela signifie. Ils nous voient assis entre deux chaises, alors que nous sommes assis dans un canapé… Ils veulent y voir une 'double allégeance' alors qu’il s’agit d’une fidélité affective à nos deux pays -celui de nos parents, de nos origines et celui de notre vie-. Ils nous somment de choisir! Or, demande t-on à un enfant de choisir entre ses parents?", explique la présentation de l’association.

Cela s’appelle les enfants d’une addition, non d’une soustraction et encore moins d’une division.

Par Khalil Ibrahimi
Le 10/04/2021 à 19h19