Vacances dans le nord du Maroc: tout devient plus cher

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Revue de presseKiosque360. Face à la forte affluence que connaissent les villes du nord en cette période, certains lobbies n'hésitent pas à en profiter pour augmenter sensiblement les prix, en l'absence totale de contrôle de la part des autorités.

Le 20/08/2019 à 18h24

Décidément, les estivants marocains ayant opté pour les villes du nord pour passer leurs vacances, cette année, n’oublieront pas de sitôt leurs péripéties. Non seulement ils se sont retrouvés dans des villes bondées loin d'être équipées pour accueillir autant de monde, mais cette ruée vers le nord a également provoqué une forte inflation des prix que ces estivants ont dû supporter.

Dans son édition du mercredi 21 août, Al Akhbar rapporte que les villes de Tétouan, Martil, M’diq et Fnideq ont connu, ces derniers jours, une forte flambée des prix. Pour le quotidien, celle-ci est le fruit de l’influence de certains lobbies qui veulent profiter de la forte affluence que connaissent ces villes pour réaliser d’importants profits, et ce en l’absence de tout contrôle des autorités.

Comme le rappelle la publication, les villes du nord du royaume ont été prises d’assaut par les estivants marocains, juste après l'Aïd Al-Adha. Du coup, une forte pression s’est exercée sur les produits de consommation courante, les logements et autres commodités. La même source dit avoir constaté, par exemple, que des gardiens de voitures dans les villes de M’diq et Fnideq ont relevé, dans les parkings, les prix du stationnement en journée à 10 dirhams au lieu des 5 dirhams prévus dans le cahier des charges mis en place par les autorités locales. Le même constat a été fait au niveau des transports en commun, notamment au niveau des grands taxis. Ceux reliant Tétouan à Martil appliquent désormais un tarif de 10 dirhams par personne et par trajet, au lieu des 5 dirhams habituels. Les cafés, restaurants et autres commerces profitant de l’affluence des estivants ont également fait la même chose.

Bien entendu, en plus de ces renchérissements, les familles marocaines ayant opté pour le nord doivent également faire avec la forte hausse des prix des loyers, dans un contexte où ce secteur souffre, de plus, d’une anarchie totale.

Face à cette situation, le journal et ses sources s’interrogent sur la politique de la sourde oreille dont se sont armées les autorités locales, laissant les opérateurs édicter leurs propres lois au détriment du citoyen, bien entendu.

Par Fayza Senhaji
Le 20/08/2019 à 18h24