Universités, le balai de Daoudi

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Revue de presseDaoudi monte au créneau. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres mène une opération coup de poing. Jusqu’où ira-t-il ?

Le 07/05/2013 à 21h35, mis à jour le 08/05/2013 à 09h14

L’enseignement supérieur revient au devant de l’actualité. Et c’est L’Economiste de ce mercredi 8 mai qui ouvre le bal. Le quotidien économique s’interroge à sa Une : "Coup de balai à l’université ?". Le journal rapporte que deux présidents d’université ont été brusquement débarqué à Casablanca et à Kénitra. Et d’ajouter que "des missions d’inspection généralisées dans tous les établissements" sont prévues par le département de Lahcen Daoudi. Autant dire que le ministre de tutelle PJDiste, annonce la couleur en déclarant une opération coup de balai de grande envergure.

En attendant d’y voir plus clair, force est de constater que l’enseignement supérieur attend toujours sa grande réforme. Une récente étude réalisée par un cabinet privé décortiquée par les quotidiens Le Soir échos et Akhabar Al Ayoum, ce 8 mai, accuse lourdement l'université publique. L’étude qui fait la Une des deux supports pointe du doigt les "conditions d'enseignement, les grèves récurrentes des professeurs, le chômage des diplômés, le manque d'infrastructure et l'encadrement jugé dramatique". Le Soir échos met l’accent sur le fait que "les écoles publiques ont la cote", malgré leurs conditions d’accès difficiles.

A en croire cette étude, l'enseignement supérieur privé bénéficie d'une image "positive". Quoi de plus normal ! Mais, la non reconnaissance du diplôme de certaines écoles par l'Etat écorne l'image du secteur.

Lahcen Daoudi a fait de la réforme de l’enseignement supérieur son cheval de bataille. Depuis son arrivée à la tête de ce département, les actions entreprises ne font pas toujours l’unanimité chez les acteurs de l’enseignement à la fois public et privé. Les résultats des quelques initiatives entreprises ne sont pas à la hauteur de leurs attentes. Le ministre avait récemment déclaré que l’enseignement supérieur ne satisfait que "50% à 60% des besoins du Maroc". Daoudi aurait-il un "balai" magique pour inverser la tendance ?

Par Yassine Majdi
Le 07/05/2013 à 21h35, mis à jour le 08/05/2013 à 09h14