Une bande utilise une adolescente pour kidnapper un enfant

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Revue de presseKiosque360. La police d’Oujda a arrêté une bande criminelle qui a kidnappé un enfant et demandé une rançon à ses parents. Les kidnappeurs ont utilisé une adolescente, fille de leur complice. Les détails d’une affaire qui défraie la chronique dans toute la région de l’Oriental.

Le 18/05/2015 à 09h24

La police judiciaire d’Oujda a réussi à libérer un enfant de sept ans qui a été enlevé pendant une semaine. Selon Assabah, qui fait de cette affaire son ouverture pour l’édition de ce lundi 18 mai, les enquêteurs ont donné l’assaut, vendredi dernier, contre une maison de Hay Assalam et où ils ont pu arrêter les quatre membres de la bande criminelle : deux hommes, une femme et sa fille adolescente. Mais l’essentiel a été surtout de libérer l’enfant otage dont les parents se sont vu demander une rançon de 150.000 dirhams. Selon le journal, l’enfant a été enlevé à Aïn Béni Marthar (province de Jérada) après un piège tendu par ses ravisseurs qui ont utilisé l’adolescente comme "appât". Après plusieurs jours d’investigation, explique Assabah, la police a réussi à retrouver la trace des ravisseurs grâce aux éléments de la police technique qui ont analysé la provenance des communications téléphoniques reçues par les parents de l’enfant pris en otage.

Mais Al Akhbar, dans son édition de ce même lundi, apporte une autre version. Selon ce quotidien, les enquêteurs ont démasqué les ravisseurs grâce à une voiture blanche qui était stationnée devant le domicile de l’enfant enlevé. Les deux journaux, citant leurs sources, expliquent que d’autres complices de la bande font l’objet de mandats d’amener lancés au niveau national. Quant aux individus interpellés, ils seront traduits devant le Parquet de la Cour d’appel d’Oujda dès ce lundi. Et il ne s’agit pas de la première affaire du genre dans la région de l’Oriental. La dernière en date a été le rapt de l’enfant d’un pharmacien de Nador avec demande d’une rançon de 120.000 DH. L’enfant otage a été libéré par la police qui a découvert que le ravisseur n’était autre que le cousin de la victime qui a bénéficié de la complicité d’une deuxième personne.

Par Abdeladim Lyoussi
Le 18/05/2015 à 09h24