Un salon de massage à Fès fait des remous

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Revue de presseKiosque360. Rebondissement dans l'affaire du frère d'un ministre arrêté, la semaine dernière, dans le cadre d'une descente de la police dans un salon de massage à Fès.

Le 11/06/2014 à 09h22

Rebondissement dans l'affaire du frère d'un ministre du gouvernement Benkirane arrêté, la semaine dernière, dans le cadre d'une descente de la police dans un salon de massage à Fès. Aux dernières nouvelles, la police judiciaire de la ville a interpellé la gérante de ce salon à son retour d'un voyage dans une ville du nord. La gérante a été auditionnée dans le cadre de l'enquête préliminaire, avant de comparaître, mardi, devant le procureur du roi pour préparation d'un lieu de débauche, proxénétisme et émission de chèque sans provision, selon Al Akhbar dans sa livraison du mercredi 11 juin. Le journal ajoute que l'accusée a montré une grande coopération avec les enquêteurs. Elle a répondu à toutes les questions à propos de la gestion de son salon et les services qu'il offre à ses clients. Selon ses propos, le salon est spécialisé en soins de beauté et n'abrite aucune autre activité. Et de préciser qu'elle n'est pas la gérante effective de ce centre.

Sur le même sujet, Assabah écrit que six accusés ont été déférés devant le procureur du roi près le tribunal de première instance de Fès. Les six prévenus ont tous nié avoir eu des relations sexuelles passagères dans ce lieu. Dans le lot, se trouve le frère d'un ministre, âgé de 22 ans, qui aurait été surpris en compagnie d'une femme mariée. Assabah dément les informations qui ont circulé à propos de l'arrestation et de la mise en garde à vue des six accusés. Il s'agit, selon les sources du journal, d'une procédure normale qui a été engagée après la descente effectuée par la police de Fès dans le salon situé dans un immeuble dont les occupants se sont plaints à maintes reprises des activités de cet établissement.

Les activités de certains centres de massage et de thalassothérapie ont été détournées et ses lieux de détente, de relaxation et de soins de beauté se sont transformés en de hauts lieux de prostitution. Des lieux inclassables. Mais ce qui diffère dans l'histoire du salon de Fès, est que l'un des accusés est le frère d'un ministre.

Par Fatima Moho
Le 11/06/2014 à 09h22