Un fkih septuagénaire pris en flagrant délit de viol sur mineur

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Les éléments de la gendarmerie royale d'Imintanoute ont arrêté, hier samedi 16 mai, un imam de mosquée pris en flagrant délit de viol sur mineur dans l’enceinte du lieu de culte. D’autres victimes qui, jusque-là, observaient le silence, se sont manifestées.

Le 17/05/2015 à 17h17

L’image est certes choquante. Celle de cet imam de mosquée, manifestement sans foi ni loi, en train de violer un enfant à peine âgé de 8 ans, donne le tournis, voire la nausée. Car voilà un fkih censé guider les gens dans le droit chemin et sevrant d’imam lors des prières, qui fait montre d’une décadence morale des plus abjectes.

Les faits. Samedi 17 mai, des jeunes habitants d’un douar se trouvant dans la circonscription d’Imintanoute, marchaient à côté d’une mosquée tout en échangeant des blagues entre eux et en parlant de leurs sujets habituels. Soudainement, des cris stridents attirent leur attention. Se dirigeant vers le lieu d'où venaient ces cris, et qui n’est autre que la mosquée dans laquelle ils ont l’habitude de faire leurs prières, ils ont eu le choc de leur vie. L’imam de la mosquée est en train de violer un enfant du douar. Ils prennent le soin de le filmer, avec la caméra d’un téléphone portable, dans cette situation compromettante avant de l’encercler jusqu’à l’arrivée des gendarmes qui ont arrêté le coupable.

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L’affaire n’a pas mis beaucoup de temps pour se répandre comme une traînée de poudre au sein du douar et de toute la région. Mais le plus choquant est que cinq enfants, qui jusque-là observaient le silence, se sont manifestés pour raconter les détails des sévices sexuels qu’ils ont subis de la part du fkih. Les victimes ont raconté à leurs parents et proches que leur bourreau les violait en les menaçant de les rouer de coups s’ils racontent les faits à leurs familles.

Dès la publication de cette affaire, Le360 a reçu de nombreux appels téléphoniques ainsi que des messages sur Facebook de personnes indignées qui demandent à ce que ce criminel soit très sévèrement châtié. Affaire à suivre.

Par Khalid Mesfioui
Le 17/05/2015 à 17h17