Un Antonov utilisé pour «noyer» le Maroc sous la cocaïne latino-américaine

L'avion Antonov écoulait des quantités impressionnantes de cocaïne latino-américaine en Afrique du Nord.

L'avion Antonov écoulait des quantités impressionnantes de cocaïne latino-américaine en Afrique du Nord. . dr

Revue de presseKiosque360. Un baron vénézuélien de la drogue, arrêté en Mauritanie, a révélé qu’un avion de type «Antonov» appartenant à un complice mauritanien avait été affrété par des Latino-américains pour écouler de la cocaïne en Europe, via le Maroc.

Le 25/02/2016 à 23h33

Révélation préoccupante sur le trafic de cocaïne de l’Amérique Latine vers l’Europe, via l’Afrique du Nord! Une révélation que vient de faire un baron vénézuélien de la drogue, suite à son arrestation par les services mauritaniens. «Un avion de type Antonov a été utilisé pour noyer le Maroc dans la cocaïne en provenance d’Amérique Latine», titre ainsi Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition de ce vendredi 26 février.

«L’arrestation de ce baron de la drogue en Mauritanie va-t-elle permettre au Maroc de démêler l’écheveau de ce trafic de cocaïne?», s’interroge Al Ahdath, qui souligne que plusieurs trafiquants de ce poison ont été arrêtés par les services marocains.

Le baron vénézuélien, à en croire Al Ahdath Al Maghribia, aurait dévoilé le nom de son complice mauritanien qui ne serait autre que le propriétaire de ce cargo de fabrication russe. Il s’agirait d’un certain «Ammar», connu pour avoir organisé un trafic international de poudre blanche en provenance d’Amérique latine vers l’Europe, via des pays Nord-africains, notamment le Maroc.

«Les informations recueillies auprès du baron vénézuélien font état d’une grande activité de réseaux de trafic de drogue en Mauritanie», indique Al Ahdath Al Maghribia qui dévoile les noms des membres de ce réseau ayant conclu un accord en Colombie.

«L’avion, qui avait atterri en 2009 au Mali avec à son bord plusieurs tonnes de cocaïne, était une propriété de la compagnie qui appartenait au complice mauritanien», relève le quotidien, qui ajoute que cette compagnie avait été démantelée suite à un litige judiciaire avec le fils d’un dirigeant africain.

«Les services mauritaniens ont arrêté le trafiquant vénézuélien fin novembre dernier à Nouakchott», révèle Al Ahdath Al Maghribia, qui souligne toutefois que les complices de ce trafiquant sont toujours en fuite.

Par Ziad Alami
Le 25/02/2016 à 23h33