Uber Maroc: la Wilaya de Casablanca saisit la justice

DR

La Wilaya du Grand Casablanca avait jugé l’activité de Uber Maroc illégale et avait promis des sanctions aux contrevenants à la loi. Désormais, elle passe à l’action. Pour sa part, Meryem Belqziz, assure que faute de notification officielle, la société continuera ses activités.

Le 20/10/2015 à 13h07

La wilaya de Casablanca revient à la charge. Les autorités de la région de Casablanca ont entrepris, la semaine dernière, les démarches nécessaires afin de poursuivre Uber Maroc en justice et «venir à bout de toutes les activités qui enfreignent les lois dans le secteur du transport», nous confie Mohamed Fadel, le chef de département de la communication à la wilaya.

Contactée par Le360, Meryem Belqziz, directrice générale d’Uber Maroc nous affirme que ni la Wilaya ni aucun autre département «ne nous a notifié d’une telle décision. Mais nous sommes disposés à écouter ce qu’ils ont à dire». 

Pour rappel, l'activité d'Uber Maroc avait été jugée illégale par la wilaya du Grand Casablanca, en août dernier. L'application de chauffeur privé Uber "n'a fait la demande d'aucune licence régie par la loi. L'activité d'Uber Maroc n'est pas autorisée et expose toutes les personnes qui y travaillent, ainsi que les chauffeurs engagés dans le cadre de cette fonction à des punitions», avait-elle précisé dans un communiqué.

Mais Uber Maroc n’avait pas pour autant suspendu ses services. «Nous avions répondu officiellement à la wilaya de Casablanca, en expliquant que nous sommes une société technologique qui fournit un service d’information via son application mobile à des sociétés de transport ayant des agréments de transport touristique octroyé par le ministère du Tourisme», nous précise Meryem Belqziz.

Lancée le 21 juillet, la société a installé, dans un premier temps, un service restreint, dans le cadre d'une période de test. Aujourd’hui, Uber Maroc enrichit sa gamme de services et propose des trajets intervilles à partir de Casablanca vers Rabat, Bouznika, Skhirat, Mohammédia, El Jadida, Rabat-Salé et Marrakech. 

Par Rania Laabid
Le 20/10/2015 à 13h07