Trafic international de voitures: un Marocain recherché par Interpol

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Revue de presseKiosque360. Un Belgo-marocain, qui serait le cerveau d’un réseau international de trafic de voitures en Europe, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par Interpol. Le modus operandi de ce réseau criminel transfrontalier.

Le 20/01/2020 à 18h52

A la demande des services de la police fédérale belge, l’organisation internationale de la police criminelle (Interpol) vient de lancer un mandat d’arrêt international contre un Belgo-marocain accusé de diriger un réseau international de trafic de voitures. Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte cette information dans son édition de ce mardi 21 janvier, ce réseau international dérobait des voitures en Belgique, en France, en Hollande et dans plusieurs autres pays européens, pour ensuite les écouler dans les pays baltes, le nord de l’Afrique et l’Europe de l’Est, précisent les sources du quotidien.

Ce Marocain recherché par Interpol serait le cerveau de ce réseau international qui sévissait en Europe. Si son identité n’a pas été révélée, le quotidien précise qu'il avait déjà des antécédents en Belgique où il avait purgé des peines de réclusion criminelle pour trafic de voitures.

Ce phénomène de trafic de voitures interpelle les autorités européennes. Car, selon des données rendues publiques par Interpol, environ 20.000 voitures sont volées chaque année en Europe. Ces voitures finissent dans les pays d’Europe de l’Est et d’Afrique du Nord, dont le Maroc. L’ampleur du phénomène a poussé les services de sécurité d’Interpol à mettre en place une cellule chargée uniquement du suivi des voitures volées par des réseaux transfrontaliers, dont des bandes liées au terrorisme. Dans ce cadre, la coopération des services de sécurité marocains a été saluée par les responsables d’Interpol.

Des résultats concluants ont été enregistrés dans ce sens et confirmés par les statistiques de l’organisation internationale de la police criminelle. En fait, le nombre de voitures volées en Europe et transitant par le territoire marocain a nettement baissé durant les six premiers mois de l’année écoulée, rappellent les sources du quotidien. Le Maroc a toujours bien coopéré avec les services de sécurité européens et Interpol afin de combattre ce phénomène de trafic de voitures qui pourrait profiter aux bandes terroristes dans le Sahel et ailleurs.

Par Mohamed Younsi
Le 20/01/2020 à 18h52