Torturée à mort: le mari recherché, le gendre emprisonné

(Photographie d'illustration.)

(Photographie d'illustration.) . DR

Revue de presseKiosque360. A Settat, l’affaire de la mariée torturée à mort pour ne pas avoir été vierge connaît de nouveaux rebondissements. Le mari de la victime a pris la fuite tandis que son gendre a été incarcéré à la prison locale de Settat.

Le 27/11/2015 à 09h26

L’affaire avait défrayé la chronique. Début octobre dernier, une jeune mariée avait été retrouvée morte quelque temps après s’être disputée avec son mari. Ce dernier avait estimé que son épouse n’était pas vierge. La cour d’appel de Settat vient d’annuler la décision du juge d’instruction de poursuivre le mari de la victime en état de liberté, ordonnant de le placer en détention, ainsi que son gendre, rapporte le quotidien “Al Akhbar” dans son édition du vendredi 27 novembre.

Après la décision du tribunal, les éléments de la brigade criminelle se sont rendus, mardi 24 novembre, au domicile du gendre du mari de la victime avant de l’écrouer à la prison de Ain Ali Moumen à Settat. Le mari, quant à lui, est toujours en état de fuite.

Le drame remonte au samedi 4 octobre, lorsqu’une nuit de noces a mal tourné dans la région de Settat. Un mari et sa famille avaient alors causé la mort de la jeune épouse, Sarah, après l’avoir sévèrement torturée, suscitant à ce moment une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

Sarah n’avait que 19 ans. Elle était en route pour Marrakech pour y passer sa lune de miel quelques heures avant qu’elle ne décède. N’aurait été la barbarie d’une belle famille à qui la définition de l’honneur semble manifestement échapper.

Par Rania Laabid
Le 27/11/2015 à 09h26