Tiflet: quand le terrorisme frappe dans les prisons

Abderrazak A., alias "Moul Triporteur", lors de son interpellation, le 9 septembre à Témara.

Abderrazak A., alias Moul Triporteur, lors de son interpellation, le 9 septembre à Témara. . DR

Revue de presseKiosque360. Un détenu de la cellule terroriste démantelée dernièrement à Témara et qui projetait des attentats terroristes, a frappé à l’intérieur de la prison. Le sang terroriste qui circulait dans ses veines a fait couler le sang dans la prison, provoquant la mort d’un employé.

Le 28/10/2020 à 17h55

La violence reste toujours l’arme des terroristes, même derrière les barreaux. Ainsi, un détenu pour terrorisme a provoqué la mort d’un employé. Cette scène dramatique s’est déroulée mardi dans la prison locale de Tiflet 2, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 29 octobre. L’auteur de cet horrible crime est l’un des membres de la cellule terroriste démantelée dernièrement à Témara. Il a séquestré un employé dans sa cellule et l'a violemment agressé à l'aide d'un objet en métal. La victime a succombé à ses blessures à l’hôpital où elle a été évacuée par les services sanitaires de la prison. Ces actes de violence ont également provoqué la blessure de trois membres de la brigade d'intervention rapide, qui est intervenue pour libérer l'employé.

Selon les premiers éléments de l'enquête, ce détenu est l'un des membres de la cellule terroriste démantelée à Témara le 10 septembre dernier et qui avait fait l'objet de deux communiqués précédents du Parquet général en dates du 19/09/2020 et du 22/09/2020, a fait savoir un communiqué du parquet général qui a ordonné l'ouverture d'une enquête dans ce sens. Et de préciser qu'il s'agit de l'individu chez qui il avait été procédé à la saisie de matériels et de substances chimiques que les membres de la cellule terroriste neutralisée comptaient utiliser pour mener des opérations terroristes.

Autant dire que le détenu en question, alias «Moul Triporteur», persiste et signe pour commettre des actes de violence, même derrière les barreaux. Son épouse, font savoir les sources du quotidien, a déclaré aux enquêteurs qu’il lui avait donné des consignes pour prendre soin de ses deux filles puisque ses «projets» allaient le conduire à la prison ou la mort. Et voilà qu’il continue ses violences même à l’intérieur de la prison, provoquant la mort d’un gardien, El Habib Al Harrass, réputé pour sa bonne conduite et ses sacrifices dans l’exercice de ses fonctions, ainsi que pour son traitement humain de tous les détenus. L’enquête ouverte par le parquet général déterminera les circonstances de ces actes dramatiques.

Par Mohamed Younsi
Le 28/10/2020 à 17h55