Tiflet: coups de feu pour mettre fin à la «taârbida» de deux militaires

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Revue de presseKiosque360. Un officier de police a été contraint d’utiliser son arme de service pour neutraliser deux individus mettant en danger la vie des citoyens et des agents de police à l'aide d'armes blanches. Les faits interpellent.

Le 20/08/2018 à 13h28

Tiflet, ville dépendant de la province de Khémisset, au sein de la région Rabat-Salé-Kénitra, est connue pour sa nature remarquable, la bonté de ses habitants et le calme qui y règne souvent. Nos concitoyens de cette ville, en particulier ceux qui ne voyagent pas durant l’été, goûtent à la joie du retour des leurs de l’étranger.

Mais voilà que samedi dernier, 18 août, le calme a été rompu. Et toute la ville ne parlait que de ce grave incident. En effet, deux personnes dans un état d’ébriété avancé ont semé le désordre dans un souk de la ville. C’est ce que rapporte Al Akhbar dans son édition de ce lundi 20 août.

Les deux mis en cause étaient sous l'emprise de l'alcool et de drogues. Munis d’armes blanches, ils ont menacé la vie des citoyens et ont opposé une grande résistance aux policiers venus les arrêter après avoir reçu, par téléphone, des plaintes au sujet de la «taârbida» des deux malfrats.

Selon le quotidien arabophone, les mis en cause sont deux frères, l’un est un soldat en exercice et l’autre, son frère, est un ex-militaire ayant été renvoyé à cause d’une agression commise à l’encontre d’un policier à Agadir.

«Le suspect blessé a été mis sous surveillance médicale au Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Sina, alors que son acolyte a été placé en garde à vue à la disposition de l'enquête menée par la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent», a indiqué samedi 19 août un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Al Akhbar croit savoir que les charges retenues contre les deux mis en cause sont lourdes, notamment la constitution de bande criminelle et le trouble à l'ordre public.

Si cela se confirme, les deux frères auront largement le temps de méditer leurs actes fort répréhensibles tout en moisissant dans l’ombre.

Par Abdelkader El-Aine
Le 20/08/2018 à 13h28