Tétouan: les gendarmes recherchent un charlatan pour le viol d'une sexagénaire malvoyante

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Revue de presseKiosque360. Un charlatan, qui prétendait soigner certaines maladies avec la «baraka», est activement recherché à l’échelle nationale pour abus de confiance et viol d’une sexagénaire malvoyante dans la ville de Tétouan. Les détails.

Le 28/10/2020 à 18h28

La paisible localité de Oued Laou, dans la ville de Tétouan, vient d’être secouée par le viol d’une femme vulnérable et malvoyante. L’auteur de cet abominable crime est un charlatan sexagénaire qui prétendait soigner certaines graves maladies uniquement avec la «baraka» que lui auraient léguée ses ancêtres, selon ses dires. C’est ainsi que ce charlatan a abusé de la confiance des modestes gens du patelin pour se rendre chez une femme malvoyante, âgée de 59 ans, qui vivait seule, dans une zone montagneuse de la commune de Bni Saîd, faisant croire qu’il allait lui apporter son aide et la soutenir.

Selon le quotidien Al Akhbar, qui rapporte ce fait divers dans son édition du jeudi 29 octobre, le charlatan a offert quelques vêtements et des fruits à la femme, avant de l'empoigner et de la violer sans pitié. Ce qui a provoqué des traumatismes à la victime et une perte de sa virginité, puisqu’elle était toujours célibataire, précisent les sources du quotidien. Le drame a été découvert par des proches de la victime qui ont immédiatement alerté les autorités compétentes, accusant le charlatan de viol et d’abus de confiance.

Le mis en cause a disparu dans la nature, sans donner signe de vie. Les éléments de la gendarmerie royale de la brigade de Oued Laou ont ouvert une enquête sous la supervision du parquet compétent et recherchent activement le charlatan dans les douars limitrophes. Ce drame, ajoute Al Akhbar, a mis la puce à l’oreille des enquêteurs qui pensent que le mis en cause, qui a pris la poudre d’escampette, aurait à son actif d’autres viols. Il exploitait la confiance des habitants qui croyaient en cette «baraka» qu'il disait posséder. L’enquête mettra à nu ses subterfuges, ses manœuvres et le nombre de ses victimes.

Par Mohamed Younsi
Le 28/10/2020 à 18h28