Témara: le chauffeur d’un Général arrêté pour viol et séquestration

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Revue de presseKiosque360. Le procureur du roi près la Cour d’appel de Rabat a déféré devant le juge d’instruction un individu accusé de viol et de séquestration. Le prévenu faisait chanter l’épouse du fils d’un Général dans le but de l’exploiter sexuellement.

Le 08/09/2020 à 20h35

L’affaire avait secoué la ville de Témara. Un individu, qui exerce en tant que chauffeur chez un Général retraité, a agressé et violé une femme mariée. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du mercredi 9 septembre, que les éléments de la police judiciaire ont réussi à élucider cet énigme après une série de rebondissements, durant les investigations effectuées sous la supervision du parquet compétent. L’accusé, âgé de 25 ans, a été déféré, dimanche dernier, devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat, après avoir été placé en garde à vue. 

Le magistrat a décidé de le présenter, en état d’arrestation, devant le juge d’instruction pour approfondissement de l’enquête. L’accusé est sous le coup de graves chefs d’inculpation, puisqu’il est poursuivi pour coups et blessures, viol sous la menace et séquestration. Il faut rappeler que toutes les étapes de cette enquête ont été frappées du sceau du secret étant donné la sensibilité de l’affaire et sachant que la victime est l’épouse du fils d’un Général connu.

Le quotidien Al Akhbar rapporte que l’accusé avait profité de l’absence de l'époux de sa victime pour l'agresser. Le mari, qui a été absent durant une longue période, a porté plainte contre le chauffeur. Les investigations et les recherches menées, aussi bien sur l’accusé que sur la victime, ont dissipé les doutes sur l’adultère ou sur des rapports sexuels consentis entre les deux parties.

Il s’est avéré que le chauffeur n’avait cessé de menacer sa victime de divulguer des secrets et informations professionnelles concernant la famille du Général. Un chantage à but sexuel que l’accusé a fini par avouer, comme il a avoué ses crimes. Le juge d’instruction attend d’autres aveux sur certains faits que l’accusé a refusé de divulguer aux enquêteurs de la PJ et au procureur général.

Par Hassan Benadad
Le 08/09/2020 à 20h35