Témara: des dizaines d'arrestations dans une boîte de nuit clandestine

Souvent non fumeurs, les consommateurs de chicha pensent à mauvais escient que sa fumée est moins toxique. 

Souvent non fumeurs, les consommateurs de chicha pensent à mauvais escient que sa fumée est moins toxique.  . DR

Revue de presseKiosque360. Les gendarmes de Témara ont investi, tard dans la nuit de samedi dernier, une villa au bord de la plage transformée en boîte de nuit clandestine où l’on servait boissons alcoolisées et chicha. Cet article est une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 29/11/2021 à 19h42

Des éléments de la gendarmerie de Témara ont fait une descente, dans la nuit de samedi à dimanche, dans une villa transformée en boîte de nuit clandestine où l’on servait des boissons alcoolisées et de la chicha. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mardi 30 novembre, que 22 individus, ainsi que six filles, ont été interpellés et conduits au poste de gendarmerie. Selon certaines sources, des informations seraient parvenues aux gendarmes, indiquant qu’une villa avait été transformée en espace de chicha et recevait des clients durant le week-end. 

Après avoir renforcé la surveillance autour de la villa et constaté la véracité des faits, les enquêteurs l’ont investie pour interpeller les mis en cause en flagrant délit et saisir 32 narguilés. Après enquête, les services judiciaires de la gendarmerie ont déféré, ce lundi 29 novembre, le principal accusé devant le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Témara. Il s’agit de l’homme qui exploitait la boîte de nuit clandestine et qui a été poursuivi en état d’arrestation, tandis que les autres prévenus ont bénéficié de la liberté provisoire en attendant d’être jugés.

Le quotidien Assabah rapporte que le propriétaire de cette villa, qui réside à l’étranger, l’avait louée à l’accusé principal qui l’a transformée en espace chicha ouvert aux «clients» jusqu’à une heure tardive de la nuit. Le mis en cause ciblait les clients qui sortaient des bars et des restaurants après la fermeture légale, pour les accueillir dans la villa où il leur servait boissons alcoolisées et chicha. En effet,nombreux sont les fêtards qui se ruent vers la plage de Harhoura et les Sables d’or pour poursuivre leur soirée. 

Une affluence qui pousse plusieurs proxénètes à aménager des villas en boîtes de nuit et en maisons closes dont plusieurs ont d’ailleurs été démantelées par les gendarmes, à maintes reprises, à Témara Plage et Harhoura. La dernière campagne d’assainissement en date de la gendarmerie de Témara a permis d’interpeller 14 personnes, parmi lesquelles se trouvaient des filles, dans une villa transformée en boîte de nuit.

Par Hassan Benadad
Le 29/11/2021 à 19h42