Tanger: elle usurpe l'identité d'une femme caïd et écope de six mois de prison ferme

mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Une femme qui arnaquait les commerçants à Tanger en se faisant passer pour une caïd a été condamnée récemment à six mois de prison ferme par le tribunal de première instance. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 19/01/2022 à 00h29

Le tribunal de première instance de Tanger a condamné, la semaine dernière, un femme qui se faisait passer pour une caïd à une peine de six mois de prison ferme. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du mercredi 19 janvier, que la mise en cause qui est une actrice de la société civile a été arrêtée, en novembre dernier, par les services de la sûreté de la wilaya. La fausse caïd agissait avec un complice qui portait l’uniforme des forces auxiliaires en ciblant notamment les commerçants qui violaient les règles de l’urbanisme ou occupaient illégalement le domaine public.

Le faux élément des forces auxiliaires n’a pas été encore jugé et les recherches sont toujours en cours pour identifier le tailleur qui a confectionné à l’accusée l’uniforme de l’agent d’autorité.

C’est à la suite de plusieurs plaintes des commerçants qui ont été arnaqués par la fausse caïd que les services de la police judiciaire ont ouvert une enquête judiciaire.

Le quotidien Al Akhbar rapporte que la fausse caïd a été confondue par les caméras de surveillance placées tout au long des zones où elle commettait ses méfaits. Les enquêteurs n’ont pas eu de mal à l’identifier et l’interpeller pour la confronter aux preuves. Elle fut déférée devant le parquet qui l’a poursuivie pour escroquerie et usurpation d’une fonction régie par la loi avant d’être placée en détention préventive dans la prison locale.

Selon les éléments de l’enquête, la mise en cause a eu l’idée d’usurper la fonction de l’agent d’autorité quand elle a visionné des vidéos rendant hommage aux femmes caïds dans plusieurs villes du Maroc. Elle aura arnaqué, pendant un bon moment, des commerçants qui étaient en infraction avant de tomber dans les filets de la police.

Par Hassan Benadad
Le 19/01/2022 à 00h29