Tanger. Arrestation de la femme qui défigurait des jeunes filles

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Revue de presseKiosque360. Le procès de la femme qui a défiguré des fillettes, à Tanger, a débuté mardi 1er décembre, devant le tribunal de première instance de la ville. L’accusée, mue par un désir de vengeance, aurait agi sous l’effet de la drogue.

Le 03/12/2015 à 00h59

La première audience du procès de la femme qui a défiguré, dernièrement, des fillettes à Tanger, a eu lieu devant le tribunal de première instance de la ville du Détroit en présence de l’accusée, de ses deux victimes Manal et Lamiae et leurs familles, ainsi que des représentants de la société civile, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce jeudi 3 décembre.

Le quotidien affirme que l’accusée, poursuivie pour coups et blessures à main armée à l’encontre de mineures de moins de 15 ans, a comparu devant la Cour vêtue à la manière des femmes du Golfe, ce qui a eu pour effet de susciter une certaine inquiétude parmi l’assistance, venue nombreuse suivre le procès. L’accusée, qui avait l’air très calme et semblait en possession de toutes ses facultés, est restée, durant cette audience, muette comme une tombe. Ainsi, une fois livré son nom au juge qui lui a demandé de décliner son identité, elle n’a plus prononcé un traître mot.

La séance a été levée après le report du procès au 22 du mois courant. En effet, il a été décidé que les investigations devaient se poursuivre, sous la supervision du Parquet, en raison des multiples zones d’ombre qui subsistent dans cette affaire, l’apparition de la deuxième plaignante ayant soulevé la crainte de l’existence d’autres victimes.

Les premiers éléments de l’enquête policière ont révélé que l’accusée avait commis ses méfaits sous l’emprise de la drogue. Al Akhbar signale par ailleurs qu’elle a reconnu les faits qui lui sont reprochés et affirmé avoir commis ces crimes pour «se venger de la justice» suite à une affaire de négligence qu’elle avait portée devant les tribunaux et qui aurait longtemps traîné. Ses problèmes conjugaux se seraient d'ailleurs compliqués, selon le quotidien, après le départ de son mari qui l’a abandonnée pour aller vivre dans un pays européen. 

Par Zineb El Ouilani
Le 03/12/2015 à 00h59