Sexisme dans les médias: la HACA est un modèle à suivre

Latifa Akharbach, présidente de la HACA.

Latifa Akharbach, présidente de la HACA. . DR

Revue de presseKiosque360. La HACA a été saluée pour ses initiatives prises pour lutter contre les images dégradantes à l'encontre des femmes et qui normalisent les violences basées sur le genre. Détails.

Le 28/04/2019 à 22h55

L’expérience de la HACA en matière de promotion de la culture de la non-violence contre les femmes a été saluée, vendredi à Tunis, lors du 2e forum mondial sur l’égalité de genre, nous apprend le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison de ce lundi 29 avril 2019.

Cette rencontre a été organisée dans le cadre du programme conjoint Union Européenne-Conseil de l’Europe “Assurer la durabilité de la gouvernance démocratique et des droits de l’Homme dans le sud de la Méditerranée”, incluant la HACA, la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle en Tunisie (HAICA), le Conseil de la Communication du Liban, ainsi que des représentants des médias de ces pays, en vue de formuler des réponses pratiques en matière d’amélioration du traitement médiatique des violences à l’égard des femmes.

Le média casablancais précise que le royaume, représenté par une délégation conduite par la présidente de la HACA, Latifa Akharbach, a reçu les éloges de différentes personnalités, présentes à Tunis. “Nous ne pouvons que nous réjouir de l’expérience de la HACA en matière de régulation”, a déclaré Lejla Dervisagic, experte du Conseil de l’Europe qui s’exprimait lors d’un workshop initié dans le cadre de ce forum mondial sous le thème “Traitement médiatique des violences à l’égard des femmes: Dialogue régional entre professionnels”. Avant d’ajouter que la HACA est “une expérience pilote dans la région, notamment, en matière de promotion de la culture de lutte contre la violence à l’égard des femmes”.

De son côté, le président de la HAICA, Nouri Lajmi, a mis l’accent sur l’importance de l’expertise accumulée par la HACA depuis des années. “Les journalistes devraient être encouragés à prendre des mesures d’autorégulation concernant l’égalité de genre et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et d'éviter les langages et les images qui pourraient amener à une discrimination sur la base du sexe, l’incitation à la haine et des violences basées sur le genre”, a-t-il déclaré.

Par Khalil Ibrahimi
Le 28/04/2019 à 22h55