«Sexe contre bonnes notes»: nouveau scandale à Tétouan

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Revue de presseKiosque360. Une nouvelle affaire de «sexe contre bonnes notes» vient d’éclater à l’université de Tétouan. Les protagonistes: une doctorante et un professeur de finance islamique.

Le 05/07/2017 à 23h26

La malédiction du trafic d’influence et du harcèlement sexuel a une nouvelle fois frappé l’université Abdelmalek Essaadi de Tétouan, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce jeudi 6 juillet.

Le quotidien rapporte que l'affaire, qu'il qualifie de "gros scandale", a été éclaté la semaine dernière quand un fonctionnaire de l’Administration pénitentiaire a porté plainte, au nom de son épouse, auprès de la police judiciaire de Tanger et demandé l’ouverture d’une enquête au sujet d’une incitation à la débauche sur Facebook. Le suspect dans cette affaire, affirme le quotidien, est un professeur universitaire de finance islamique. La plaignante, quant à elle, est une femme mariée inscrite au cycle de doctorat. Informé par la victime du harcèlement qu'elle subissait, son époux est entré en contact avec le présumé harceleur via le compte Facebook de sa femme avant de porter plainte, muni de spécimens des conversations incriminées.

Al Akhbar signale que lesdites conversations seront passées au peigne fin par la cellule spécialisée dans la lutte contre le crime électronique, au niveau de la préfecture de police de Tanger. Des sources sécuritaires citées par le quotidien soulignent par ailleurs que la plaignante n’a pas encore été auditionnée par la police, son état psychique s'étant détérioré suite à ces événements.

Lors de son interrogatoire par la police, le suspect a nié toutes les accusations à son encontre et déclaré que certaines personnes charchaient à lui nuire en ouvrant des comptes Facebook en son nom. 

Rappelons qu'un professeur de mathématiques, qui enseignait aussi à l’Université Abdelmalek Essaadi et était impliqué dans l’affaire dite «Sexe contre bonnes notes», a été condamné, le 20 juin, à un an de prison ferme. Il a été inculpé d'attentat à la pudeur avec contrainte sur des personnes sous son autorité, de trafic d'influence et de harcèlement sexuel.

Par Zineb El Ouilani
Le 05/07/2017 à 23h26