Settat: une mort suspecte élucidée grâce à la caméra de surveillance d’une école

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Revue de presseKiosque360. La police de Settat a fini par élucider le mystère qui entourait la mort d’une jeune femme décédée, dimanche, dans des circonstances suspectes. La caméra de surveillance d’un établissement scolaire a été d’un grand secours dans la progression de l’enquête.

Le 26/01/2016 à 01h19

La police de Settat a percé le secret du décès suspect de la jeune femme retrouvée dimanche, à l’aube, baignant dans son sang sur le boulevard Général Kettani, rapporte Al Akhbar dans sa livraison de ce mardi 26 janvier. Et le quotidien d'indiquer qu’un premier suspect avait été arrêté le jour même.

Selon les sources d’Al Akhbar, l'enquête a pu progresser grâce à une caméra de surveillance posée sur la façade d’un établissement scolaire privé, situé dans le quartier Al-Kamal où a été retrouvée la jeune femme en sang, qui a rendu l’âme à l’hôpital. La vérification du contenu des enregistrements de l’école ont en effet permis d’établir que la jeune femme, âgée d’une trentaine d’années et qui portait des blessures au niveau de la tête, du nez et des pieds, était, avant le drame, à bord d’un triporteur dont le conducteur a été identifié.

Arrêté dans l’après-midi de dimanche, le conducteur du triporteur a déclaré qu'il était, ce jour-là, avec la jeune femme et deux amis dont il a donné le signalement. Selon sa version, la défunte lui avait demandé de la raccompagner. Or, alors que le triporteur roulait déjà, l’un des deux autres hommes a essayé de la retenir de force et l'a fait tomber à terre. Le chauffeur a par ailleurs admis avoir pris la fuite, de peur d'être tenu pour responsable.Cette version des faits a cependant été contestée par ses amis qui ont affirmé que la défunte était la maîtresse du chauffeur en question. Ils ont également affirmé que le couple était parti après une soirée bien arrosée.

Les trois suspects ont été placés en garde à vue, en attendant d'être déférés devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Settat.

Par Zineb El Ouilani
Le 26/01/2016 à 01h19