Santé: les Marocains dépensent 400 dirhams par an en médicaments

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Revue de presseKiosque 360. Les dépenses des Marocains en médicaments ne dépassent pas, en moyenne, les 400 dirhams par an. Par contre, ils déboursent environ 2.500 dirhams pour l'Aïd al-Adha et pas moins de 700 dirhams pour les télécommunications.

Le 11/04/2016 à 22h43

Les Marocains sont-ils en bonne santé? Les statistiques relatives aux dépenses réservées aux médicaments laissent à le croire. En effet, les Marocains ne dépensent, en moyenne, que 400 dirhams par an en médicaments. Par contre, ils déboursent environ 2.500 dirhams par an pour s’acquitter du mouton de l'Aïd al-Adha et pas moins de 700 dirhams pour les télécommunications.

Ces statistiques ont été présentées par le président de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP), Cheikh Lahlou, lors d’une conférence organisée à l’occasion du trentième anniversaire de cette institution. Et de préciser que le secteur pharmaceutique marocain a contribué à l’amélioration de l’état de santé de la population, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce mardi 12 avril.

En termes de chiffres, le secteur compte 46 unités industrielles assurant 40.000 emplois, dont 10.000 directs. Pour ce qui est des investissements, le président de l’AMIP fait savoir que le secteur connaît une forte croissance.Depuis 2013, affirme-t-il, pas moins de 700 millions de dirhams sont investis annuellement, alors que le chiffre d’affaires atteint 13.7 milliards de dirhams en 2014, dégageant un bénéfice d’environ 4.6 milliards de dirhams. En termes de fiscalité, le secteur a injecté dans les caisses de l’Etat plus de 416 millions de dirhams en 2014.

Par ailleurs, les exportations constituent une autre dimension importante du secteur pharmaceutique national. Ainsi, le secteur exporte 10% de la production pharmaceutique nationale. En 2015, l’Afrique représentait 92% des exportations et les pays arabes 5%.Lors de la même rencontre, le ministre de la Santé, El Housseine Louardi, a affirmé que la baisse des prix des médicaments, la mise en place de la couverture médicale et la légitimation relative aux médicaments et à la santé en général ont également contribué à l’évolution positive du secteur.

Par Mohamed Younsi
Le 11/04/2016 à 22h43