Salé. Terrorisme: de 1 à 3 ans de prison ferme pour 4 accusés

La chute de Daech sur le terrain ne signifie pas la fin du terrorisme.

La chute de Daech sur le terrain ne signifie pas la fin du terrorisme. . DR

La Chambre criminelle de première instance chargée des affaires de terrorisme près l'annexe de la Cour d'appel à Salé a prononcé, jeudi, des peines allant de 1 à 3 ans de prison ferme à l'encontre de 4 personnes poursuivies dans des affaires distinctes liées au terrorisme.

Le 14/12/2017 à 19h02

La Cour a condamné à 3 ans de prison ferme le mis en cause (M.A) après avoir été poursuivi pour "constitution d'une bande criminelle dans le cadre d'un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public" et à 2 ans de prison ferme une autre personne (M.M).

Elle a également condamné deux autres accusés (H.K) et (R.K) à une année de prison ferme, assortie d'une amende de 10.000 dirhams pour chacun d'entre eux, notamment pour apologie d'actes terroristes. Par ailleurs, elle a décidé de reporter au 4 janvier prochain l'examen de l'affaire de huit personnes, dont trois femmes, poursuivies dans des affaires liées au terrorisme.

Ces huit mis en cause sont poursuivis pour "constitution d'une bande en vue de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d'un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public, incitation d'autrui à commettre des actes terroristes, collecte et utilisation d'argent à des fins terroristes, apologie d'actes terroristes et d'une organisation terroriste", chacun en ce qui le concerne.

En octobre 2016, les services de sécurité avaient réussi à démanteler une cellule composée de dix femmes dont sept mineures, qui s'activait dans plusieurs villes pour faire intégrer des femmes au réseau terroriste "Daech". La Cour avait décidé de séparer les dossiers des filles mineures de celui des trois femmes poursuivies dans la même affaire.

"Au cours de l'opération d'arrestation, des produits chimiques avaient été saisis chez l'une d'entre elles, susceptibles d'être utilisés dans la fabrication d'explosifs", avait indiqué un communiqué du ministère de l'Intérieur, ajoutant que "les membres de cette cellule féminine envisageaient de commettre des attentats suicides dans plusieurs sites sensibles du royaume".

En outre, cinq accusés sont poursuivis dans le même dossier, dont un étudiant de l'Institut technique agricole de Guelmim, ainsi que trois anciens militaires radiés en octobre 2016 des rangs des Forces armées royales (FAR) pour "constitution d'une bande en vue de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d'un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public".

Le 14/12/2017 à 19h02