Safi: 15 ans de prison pour le boucher qui a assassiné sa femme

Dessin d'illustration d'une scène de crime.

Dessin d'illustration d'une scène de crime. . DR

Revue de presseKiosque360. Un conflit autour d’un prêt de 10.000 dirhams a été à l’origine d’un meurtre dans la province de Safi. En effet, un boucher a asséné un coup de couteau mortel à son épouse qui avait refusé de contracter le crédit en question pour soutenir son activité en faillite. Les détails.

Le 27/01/2021 à 19h25

La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Safi vient de condamner à une peine de quinze ans de réclusion criminelle un boucher qui a tué sa femme en lui assénant un coup de couteau mortel. L’irréparable a été commis suite à un conflit autour d’un crédit de 10.000 dirhams que la victime a refusé de contracter pour soutenir l’activité en faillite de son époux. Selon les sources du quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du jeudi 28 janvier, l’épouse avait, en effet, catégoriquement refusé d’accéder à la demande de son époux, puisque ce dernier n’avait pas honoré ses engagements lors d’un précédent emprunt. Chose qu’il n’a pas digérée, puisqu'il a réagi avec violence à son égard, la traitant de tous les noms, avant de lui asséner un coup de couteau mortel au niveau du cœur, précisent les mêmes sources. La victime s'est effondrée sur-le-champ dans une mare de sang, dans l’enceinte de la demeure conjugale, avant de rendre l’âme quelques minutes plus tard.

L’autopsie effectuée sur son corps a révélé, plus tard, que la mort avait été provoquée par un choc hémorragique traumatique. Après le forfait, l’époux a quitté le domicile conjugal dans la localité de Jamâate Shim pour alerter la famille de la victime et lui annoncer le drame avant de se rendre chez la brigade de la gendarmerie royale. Il a avoué que son intention n’était pas de la tuer mais juste de la menacer afin qu'elle cède à sa demande. Lors de l’interrogatoire, il a confirmé ses dires, comme il l’a d’ailleurs fait devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Safi et tout au long de son procès. C’est ainsi qu’il a bénéficié de circonstances atténuantes, d'autant qu'il n’avait pas d’antécédents judiciaires, ajoutent les sources du quotidien.

Par Mohamed Younsi
Le 27/01/2021 à 19h25