Ruée vers les plages: les autorités sévissent fermement contre les violations du confinement

L’été arrive à grands pas et, ajouté à l’oisiveté créée par le confinement, cela donne envie d’aller à la plage. Sauf que la pandémie de coronavirus est toujours là, menaçante. L'état d'urgence sanitaire aussi.

Selon le quotidien Al Akhbar de ce lundi 1er juin, les chaleurs enregistrées, ces derniers jours, dans plusieurs villes du pays, ont poussé un grand nombre de jeunes à prendre d’assaut les plages les plus proches. Etat d’urgence sanitaire oblige, les forces de l’ordre sont intervenues à chaque fois et ont même procédé à l’arrestation de plusieurs personnes.

L'exemple par la plage d’Essaouira où c’est une vidéo amateur, montrant des centaines d’estivants nageant sur les plages attenantes à l’ancienne médina, qui a mis la puce à l’oreille des autorités. Ces dernières n’ont pas tardé à intervenir pour vider les lieux, avant de placer des barrières sur les plages et des sentinelles permanentes sur les lieux.

Samedi dernier, trois femmes ont été arrêtées sur cette même plage d'Essaouira pour violation de l’état d’urgence sanitaire. Placées en garde à vue sur ordre du procureur du roi, elles devraient passer, ce lundi, devant le parquet.

Durant cette même journée de samedi , 14 personnes, dont plusieurs femmes, ont été arrêtées sur la plage d’El Harhoura, dans la banlieue de Rabat, ce qui porte à 40 le nombre de personnes arrêtées dans cette localité pour baignade et violation du confinement.

Assabah ajoute, pour sa part, que face à ce qu’il appelle une «désobéissance civile» sur les plages, des unités des forces auxiliaires patrouillent en permanence, à cheval, sur les plages allant de Bouznika à Salé, en passant par celles de Skhirat, Témara, El Harhoura et Rabat.

Assabah salue la fermeté des forces de l’ordre qui n’ont jamais cédé aux justifications avancées par les personnes arrêtées, qui les supplient toujours de les relâcher sous prétexte qu’elles n’ont commis aucun crime. «Vous mettez en danger non seulement votre vie, mais aussi celle des membres de votre famille et de bon nombre de citoyens» s’entendent-elles répondre à chaque fois.