Révélations d’un baron de la drogue sur le réseau «Marine royale»

DR

Revue de presseKiosque360. Révélations fracassantes du baron de la drogue surnommé «Soussi» sur le réseau de trafic de stupéfiants, dit «Marine royale». Arrêté récemment à Nador, le patron de la pègre s’avère être le cerveau dudit réseau démantelé il y a deux ans.

Le 02/03/2015 à 11h03

La police judiciaire de Nador a arrêté, récemment, un baron de la drogue qualifié de «cerveau» du réseau de trafic de stupéfiants, connu sous le nom de «marine royale» et démantelé il y a deux ans, révèle Assabah dans sa livraison de ce lundi 2 mars. Le patron de la pègre, alias «Soussi» âgé d’une quarantaine d’années, a cumulé un patrimoine considérable sous forme d’investissements dans les domaines notamment, de l’immobilier et des services à Nador et dans le préside occupé de Mellilia.

Le nom du baron de la drogue en question a été cité au cours des interrogatoires de plusieurs prévenus civils et militaires suite au démantèlement du réseau, ajoute Assabah, faisant remarquer qu’il faisait l’objet d’un avis de recherche. Se référant à ses propres sources, la publication arabophone avance qu’un des arrondissements urbains relevant de Nador a connu un état d’alerte après que le prévenu s’y est présenté pour renouveler son passeport. Les éléments de la police judiciaire ont alors encerclé les lieux et l’ont arrêté. Et le journal de s’étonner que le nom du recherché ait déjà été cité par un militaire arrêté à Casablanca à bord d’une voiture et en possession d’une importante somme d’argent qu’il a reconnu avoir reçu du baron de la drogue en question.

D’après les sources d’Assabah, les éléments de la marine royale impliqués dans ce dossier de trafic de drogue sont incarcérés dans le pavillon militaire de la prison locale de Salé, précisant que le juge d’instruction du tribunal militaire de Rabat les a poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour constitution de bande criminelle spécialisée dans le trafic international de stupéfiants, atteinte à la sécurité de l’Etat en temps de paix, divulgation de secret professionnel, blanchiment d’argent, corruption et complicité. Les investigations ont révélé l’implication d’un commandant de l’unité de la marine à Ksar Sghir ainsi que plusieurs autres membres appartenant à la première base marine de Casablanca et à la deuxième base d’Al Hoceima, poursuit le quotidien qui nous précise que les premiers éléments de l’enquête font état de leur connivence avec les trafiquants qui les récompensent généreusement de leur complicité avérée dans le trafic de drogue vers le sud de l’Espagne.

Par Samir Chennaoui
Le 02/03/2015 à 11h03