Report du procès de l'Espagnol qui avait foncé avec sa voiture sur l’hôpital Cheikh Zaid à Rabat

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Revue de presseKiosque360. Poursuivi en état d’arrestation, le ressortissant espagnol ayant fait irruption à bord d’une voiture légère dans le service des urgences de l’hôpital Cheikh Zayed de Rabat a vu son procès reporté au 19 mai prochain. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 09/05/2022 à 21h57

En octobre 2021, un ressortissant espagnol avait défrayé la chronique en faisant irruption dans le service des urgences de l’hôpital Cheikh Zayed de Rabat à bord d’une voiture de location de manière dangereuse et préméditée. Une action qui avait causé alors de lourds dégâts matériels et mis en danger la sécurité du personnel et des patients.

La police judiciaire relevant de la préfecture de police de la capitale avait diligenté une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les mobiles ayant poussé l’homme âgé de 39 ans, placé le jour même en garde à vue, à faire irruption dans le service des urgences de l’hôpital Cheikh Zayed de Rabat.

Sept mois plus tard, le quotidien Al Akhbar révèle, dans sa livraison du 10 mai, que le juge d’instruction près la Cour d’appel de Rabat a finalisé la procédure de l’enquête approfondie menée avec le ressortissant espagnol. Ce dernier est poursuivi en état d’arrestation pour tentative de meurtre avec prémiditation et destruction volontaire d’objets destinés à l’utilité publique.

D’après le journal, le mis en cause devait être déféré devant la Cour d’appel pour commencer son procès. Un procès qui peine encore à commencer en raison de l’absence de l’accusé, interné depuis avril dernier à l’hôpital psychiatrique Ar-Razi de Salé pour recevoir les soins nécessaires, insiste sa défense.

Toujours selon les sources du quotidien Al Akhbar, le tribunal de première instance de la capitale a reporté le procès au 19 mai prochain, pour permettre au ressortissant espagnol, né en 1982 et père d’un enfant, d’assister à l’audience après avoir reçu les soins nécessaires. Il fait face à de lourdes accusations, poursuivent les mêmes sources.

Pour rappel, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait indiqué que cette éruption avait causé de lourds dégâts matériels, tout en blessant un agent de sécurité au niveau du pied. A cela s’ajoute aussi le profond état de choc dans lequel s’étaient retrouvées une infirmière et une patiente suite à cet incident.

Par Khalil Rachdi
Le 09/05/2022 à 21h57