Régularisation des immigrés: L'Intérieur se mobilise

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L’Intérieur se mobilise pour réussir l’opération de régularisation de la situation des immigrés étrangers qui débutera le 2 janvier 2014.

Le 27/12/2013 à 14h37

L’Intérieur se mobilise pour réussir l’opération de régularisation de la situation des immigrés étrangers qui débutera en janvier 2014. Une rencontre de sensibilisation autour de cette opération exceptionnelle et de grande envergure a été organisée jeudi à Rabat. Outre l’Intérieur, le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration, le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) et la Délégation interministérielle aux droits de l'homme (DIDH) étaient également présents à cette journée.

Cette opération de régularisation de la situation des immigrés étrangers représente un test pour le Maroc, souligne le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Charki Draiss, avant d'ajouter que "cette initiative sera sous la loupe des partenaires étrangers du royaume et des organisations non gouvernementales de défense des droits de l'homme". D’où l’intérêt de la réussir. De son côté, le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration, Anis Birou, a rappelé le mot d’ordre du souverain : la priorité à la dimension humaine.

Pour rappel, l’opération de régularisation de la situation des immigrés étrangers débutera le 2 janvier pour se poursuivre jusqu'au 31 décembre 2014. Elle cible les conjoints de ressortissants marocains, les conjoints d'autres étrangers en résidence régulière au Maroc, les enfants issus de couples vivant ces deux situations, les étrangers disposant de contrats de travail effectifs et ceux justifiant de 5 ans de résidence continue au Maroc. Les étrangers atteints de maladies graves sont également concernés. Un bureau des étrangers sera ouvert au niveau de chaque préfecture et province pour la réception des demandes de régularisation. Une commission sera également mise en place pour statuer sur les dossiers. Elle dispose de deux mois pour formuler son avis. La Direction générale de la sûreté nationale établit des cartes d'immatriculation, d'une durée de validité d'une année, au profit des bénéficiaires dont les demandes ont reçu une suite favorable.

Par Khadija Skalli
Le 27/12/2013 à 14h37