Récit sur l'arrestation musclée du diffuseur de vidéos pornographiques

"Des balles arrêtent un producteur de vidéos pornographiques", titre Assabah qui nous apprend, dans sa version du vendredi 9 juin, que le mis en cause, connu dans la ville pour être violent et dangereux, a opposé une forte opposition aux forces de l'ordre qui se sont retrouvées, dans le quartier Andalousie, face à un homme brandissant une épée et une hache.

Ce bandit de grand chemin, souligne le journal, est accusé d'avoir récemment diffusé, sur les réseaux sociaux, deux vidéos pornographiques le montrant avec deux jeunes filles natives de Tiflet, une ville populaire située à 60 km à l'est de Rabat.

Menacé, un agent de police a vite réagi en sortant son arme et en tirant une balle dans le pied de l'individu. Ce dernier a été transporté à l'hôpital de la ville, où les médecins ont assuré que ses jours n'était pas en danger. Âge de 28 ans, l'homme est un récidiviste notoire. Il fait l'objet de 118 avis de recherche sur les plans local et national. Surnommé le "Kurde", cet homme est connu pour son agressivité excessive. Parmi ses délits et crimes, nombreux, le journal cite l'enlèvement, la séquestration, le viol, le trafic de drogues, des agressions et coups et blessures à l'aide d'armes blanches.

Citant des sources judiciaires, le journal indique que, jusqu'ici et malgré les efforts de la police, ce dangereux individu avait toujours réussi à passer à travers les mailles du filet. Sa cavale a été facilitée par ses proches. Les services de sécurité ont donc poussé, mercredi, un ouf de soulagement, qualifiant cette arrestation de "grand succès pour elle et pour la population".

A noter que le prévenu avait filmé, grâce à une caméra cachée, les scènes pornographiques à l'insu des deux jeunes filles. Ces dernières avaient, une première fois, accepté de le payer pour qu'il renonce à la diffusion des vidéos. Mais cela n'aura pas suffi à éloigner le maître-chanteur, qui revenait sans cesse à la charge pour leur soutirer une nouvelle somme d'argent. Les victimes ont donc fini par porter plainte.

La police a présenté le malfaiteur devant le parquet de la Chambre criminelle près la Cour d'appel de Rabat.