Rabat lance une méga campagne de dératisation

Fatahallah Oualaou, maire Rabat.

Fatahallah Oualaou, maire Rabat. . DR

Revue de presseKiosque360. La mairie de Rabat veut mettre fin à la prolifération des rats dans la capitale, à travers une campagne de dératisation lancée en partenariat avec l’Agence espagnole de coopération internationale.

Le 24/04/2014 à 18h43

La mairie de Rabat a tenu, mercredi, une réunion avec plusieurs responsables et élus pour affiner les dernières retouches d'une vaste campagne de dératisation, rapporte Al Akhbar dans son édition à paraître ce vendredi 25 avril. Cette campagne sera initiée avec l'appui d. Selon le quotidien, la capitale connaît une prolifération de rats. Et d'expliquer que la situation géographique de la ville, donnant sur le fleuve du Bouregreg et l’océan Atlantique, est idéale pour les rongeurs qui se reproduisent plus facilement dans un tel climat, chargé d'iode. A noter qu’un couple de rats peut générer jusqu'à 2508 naissances.

Parmi les failles relevées lors cette réunion tenue à la mairie de Rabat, la multiplication des décharges illégales, le manque d’entretien et d’assainissements des locaux municipaux comme le marché de gros ou le marché de grains, sans parler du grand nombre de maisons abandonnées dans la vieille médina.

Un plan d’urgenceLe premier objectif de ce programme est de faire un premier état des lieux, afin d'initier un plan d’action efficace. A noter également que la Direction générale des collectivités locales relavant du ministère de l'Intérieur marocain, en partenariat avec l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement, a mis en place un programme pour améliorer la qualité de travail des services d’hygiène. Un programme visant également à lutter contre les moustiques dans la région de Tétouan, les chiens errants à Khémisset et, enfin, les rats à Rabat. Le problème des rats dans nos villes n’est en effet pas à prendre à la légère. Pour rappel, ces rongeurs transmettent des maladies hautement dangereuses pour l’être humain et, si la peste ne fait plus de ravages, des maladies bactériennes, transmises entre autre par les leptospiroses, la fièvre aphteuse ou encore certains types de méningites restent hautement menaçantes et dangereuses. 

Par Meriama Moutik
Le 24/04/2014 à 18h43