Rabat: arrestation de la maîtresse d’un commissaire de police retrouvé mort

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Revue de presseKiosque360. Le corps d’un commissaire de police à la retraite a été retrouvé sans vie, asphyxié avec un sac en plastique sur la tête. Les soupçons se sont portés sur sa maîtresse qui a été arrêtée.

Le 06/01/2017 à 23h29

La maîtresse d’un commissaire de police à la retraite se trouve derrière les barreaux après que son amant a été retrouvé mort. L’information est rapportée par Assabah dans son édition du week-end des 7 et 8 janvier où l’on apprend que l'ex-commissaire a été retrouvé asphyxié avec un sac en plastique sur la tête, ce qui a mis les services de police de la capitale en alerte.

Assabah explique que dès la découverte du corps, les enquêteurs ont constaté que la victime n’avait plus de téléphone mobile sur elle, mais possédait ses documents d’identité, ce qui a permis de l'identifier.

Des sources informées expliquent à Assabah que les enquêteurs ont convoqué la veuve du policier, dans un premier temps, qui leur a fourni le numéro de téléphone personnel de son mari. Grâce à ce numéro, la police scientifique a finalement pu remonter jusqu’à la maîtresse qui était la dernière personne à avoir contacté la victime.

Lors de l’interrogatoire, la jeune femme a non seulement avoué sa relation avec le commissaire défunt, mais a également appris aux enquêteurs qu’ils s’étaient vus dans l’après-midi du meurtre. Assabah ajoute que selon ses aveux, l’accusée aurait raccompagné vers dix heures du soir le commissaire jusqu’à une station de taxis pour rentrer chez lui.

Bien que l’enquête avec la maîtresse n’ait pas encore abouti, Assabah explique que les enquêteurs pensent que le défunt, connu pour avoir des problèmes cardiaques, a été pris d’un malaise alors qu’il était en compagnie de sa maîtresse. Celle-ci aurait alors décidé de se débarrasser du corps pour ne pas avoir de problèmes.

La police judiciaire, relevant de la préfecture de Rabat, a présenté la jeune femme, désormais soupçonnée du meurtre de son amant, au procureur du roi.

Par Fayza Senhaji
Le 06/01/2017 à 23h29