Procès Zefzafi and Co: des accusés confrontés à des charges accablantes

mohamed Elkho-Le360

Deux des principaux accusés dans le cadre du procès Zefzafi ont été confrontés à des éléments les accablant, mardi 13 mars à Casablanca. Voici ce qui en est ressorti.

Le 14/03/2018 à 12h36

La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca a présenté, mardi 13 mars, un enregistrement vidéo montrant des manifestants lancer des pierres contre les forces de l’ordre à partir du toit du domicile du principal instigateur des événements d’Al Hoceima, Nasser Zefzafi.

Accusé de faire partie des agresseurs, un des détenus, Mohamed Haki, a nié avoir pris part à ces actes. Propriétaire du café Galaxy où nombre des meneurs de ces événements avaient pour habitude de se réunir, Haki a cependant avoué avoir rencontré Zefzafi et passé la nuit avec lui le soir de sa fuite.

Haki est également accusé d’avoir coordonné des actions avec des séparatistes, l’été dernier, dans le but de déstabiliser le pays et pour perpétrer un acte criminel. Il a dû également faire face à des charges aussi lourdes que l’obtention de financements émanant de l’étranger et la participation à un mouvement de désobéissance armé.

Un peu plus tôt, lors de cette même audience, le tribunal avait entendu un autre accusé, à savoir Brahim Abqaoui, qui a été questionné sur ses liens avec des personnes résidant à l’étranger et connues pour leur tendance séparatiste, comme Abdessadek Boujibar et Azzeddine Ould Khaliali. L’accusé a nié tout lien avec ces personnes. Il a cependant été confronté au fait d’avoir reçu des équipements (mégaphones, haut-parleurs…) de la part de Khaliali, installé en Belgique.

Par Fatima El Karzabi
Le 14/03/2018 à 12h36