Port de Tanger: un commissaire et trois agents de police démis de leurs fonctions

DR

Revue de presseKiosque360. Un commissaire, un officier, un inspecteur principal et un agent de police ont été relevés de leurs fonctions. Des fautes professionnelles leur sont reprochées. Ils passeront bientôt devant le Conseil disciplinaire qui décidera de leur sort.

Le 01/12/2015 à 00h34

La préfecture de Police de Tanger a reçu l’ordre de suspendre 4 éléments de la police du Port de Tanger. Selon Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte cette information dans sa livraison du mardi 1er décembre, «cette décision intervient suite au rapport d’une visite d’inspection du Port réalisée, sur instructions du directeur général de la Sûreté nationale, par la Commission d’inspection.

Les policiers concernés ont été informés de cette décision juste après avoir reçu, vendredi dernier, une assignation à comparaître devant ladite commission, en attendant d’être traduits devant le Conseil disciplinaire pour fautes professionnelles. Parmi les assignés, un commissaire, un officier et un inspecteur principal. Tous trois travaillaient dans les services de contrôle des passages et de traitement des passeports. «Le quatrième élément suspendu est un agent qui travaillait dans le même port et venait tout juste d’être transféré à un autre service, à la Préfecture de Police de Tanger», ajoute le journal.

Ce n’est pas la première fois que des inspections sont envoyées au Port de Tanger. «La Direction de la Sûreté nationale avait déjà demandé une inspection lorsque d’importantes cargaisons de drogue avaient été saisies en Espagne», précise à ce propos Al Ahdath Al Maghribia.Si les activités commerciales ne sont plus traitées au Port de Tanger depuis l’ouverture du Port de Tanger Med, les tentatives de contrebande et d’immigration clandestine y sont toujours monnaie courante. En mai dernier, sur instructions du Parquet général, la brigade nationale s’était ainsi rendue au Port de Tanger pour enquêter sur deux grandes cargaisons de drogue qui avaient réussi à passer les frontières sans être repérées par les scanners du Port.

Par Abdelhafid Lagzouli
Le 01/12/2015 à 00h34