Pollution de l’air au Maroc: l’OMS tire la sonnette d’alarme

Les pots d'échappement des véhicules rejettent d'importantes quantités de CO2, gaz à effet de serre, dans l'atmosphère. 

Les pots d'échappement des véhicules rejettent d'importantes quantités de CO2, gaz à effet de serre, dans l'atmosphère.  . DR

Revue de presseKiosque360. L’air est irrespirable dans une bonne partie des villes du Maroc. C’est la conclusion de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui vient de dévoiler un nouveau rapport. En voici les résultats pour le royaume.

Le 04/05/2018 à 22h19

L’air n’est pas respirable dans plusieurs villes du Maroc, à moins de risquer d’attraper de graves maladies, respiratoires notamment.

C’est la conclusion d’un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui rend compte des analyses effectuées dans 4.300 villes de 108 pays, dont le Maroc.

Comme l’écrit Assabah dans son édition de ce week-end des 5-6 mai, il serait déconseillé de vivre, ou de respirer, dans une dizaine de villes marocaines. Grosse surprise: la ville qui concentre le plus de microparticules en microgrammes par mètre cube est Benslimane (63), suivie de Tanger (57), Meknès (47), Marrakech (46). Autre surprise: l’air à Casablanca semble plus respirable avec une concentration moindre (43).

Selon Assabah, l’OMS minimise en concluant que la situation est moins alarmante que dans d’autres pays comme l’Inde ou le Pakistan. Cependant, il y a péril en la demeure. L’OMS avertit sur les risques de graves maladies comme les malaises respiratoires, pulmonaires ou cardiaques.

Toujours selon Assabah, l’OMS affirme que la pollution de l’air continue à faire de gros dégâts. En 2016, année de référence du rapport, plus de 7 millions de personnes ont trouvé la mort en raison de la pollution, dont 3.8 millions à cause des ravages des carburants. L’OMS, par la même occasion, a lancé un appel aux dirigeants des villes concernées pour qu’ils contribuent à trouver des solutions. Mais, à en croire Assabah, ce ne serait pas évident. L’OMS recommande un seuil de 20 microgrammes par m3. Le Maroc relèvera-t-il le défi ?

Par Zineb El Ouilani
Le 04/05/2018 à 22h19