Marrakech: ouverture du procès d’un pédophile qui violait sa belle-sœur de 11 ans

mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Ce jeudi 17 novembre, la Cour d’appel de Marrakech aura à examiner l’affaire d’un homme accusé de viols répétitifs sur sa belle-sœur, âgée de 11 ans à peine. La petite victime venait juste de perdre ses parents dans un accident de la route.

Le 15/11/2016 à 22h00

La police judiciaire de Marrakech a arrêté, le 22 octobre dernier, un quadragénaire accusé de viols répétitifs sur une fillette de 11 ans. La victime venait juste d'emménager chez sa grande sœur, épouse du prévenu, après le décès dramatique de leurs parents dans un accident de la circulation.

Selon la quotidien Al Akhbar de ce mercredi 16 novembre, c’est la vigilance et la perspicacité des enseignantes de l’orpheline qui ont permis de dévoiler le pot aux roses. Alertée, la branche locale de l’Association marocaine des droits de l’Homme est montée au créneau pour porter l’affaire devant la police et inciter la fillette à se confier aux enquêteurs.

Selon ses dires, son calvaire a commencé il y a de cela huit mois, quasiment dès sa première nuit chez sa sœur dont le mari l’a d’abord violée sous la menace d’une arme blanche, avant de la menacer de mort au cas où elle parlerait à qui que ce soit. Les agressions sexuelles sur la fillette se poursuivront pendant plusieurs mois, le pédophile profitant à chaque fois de l’absence de son épouse et sœur de la victime.

C’est son caractère renfrogné, son regard souvent hagard et sa tendance à l’enfermement qui ont intrigué les enseignantes de l’orpheline. Après plusieurs vaines tentatives des maîtresses d'école, la fillette finira par dévoiler son lourd secret.

Informée, la police, après avoir écouté la déposition de la victime soutenue par ses enseignantes et des défenseurs des droits de l’Homme, a procédé à l’arrestation du présumé violeur dont il s’est avéré que le casier judiciaire était loin d’être vierge.

Son procès commence ce jeudi 17 novembre devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Marrakech.

Par Mohammed Ould Boah
Le 15/11/2016 à 22h00