Marrakech: des séances «bunga bunga» dans un salon de massage

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Revue de presseKiosque360. Suite à une plainte des riverains, les autorités sécuritaires ont fait une descente dans un salon de massage qui servait, à Marrakech, à bien autre chose que ce à quoi il était destiné.

Le 28/03/2019 à 19h20

Une décente des autorités sécuritaires de Marrakech dans un salon de massage de la ville révèle que ce dernier a été transformé en établissement spécialisé dans les soirées bunga bunga. D’ailleurs, une dizaine de jeunes filles et quelques jeunes hommes ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire, après avoir été pris dans des situations compromettantes.

Deux quotidiens de la place, à savoir Assabah et Al Akhbar, se penchent sur cette affaire dans leur édition du vendredi 29 mars. Il est ainsi expliqué que des riverains se sont plaints des activités suspectes d’un établissement de massage que la propriétaire semble avoir transformé en un établissement où d’autres pratiques contraires aux mœurs sont devenus légion.

Les mêmes sources expliquent que, selon les premiers éléments disponibles dont devra s’assurer l’enquête toujours en cours, ces activités ont d’abord commencé timidement, les principaux accusés surfant sur l’essor que connaissent les salons de massage «légaux» de la ville, pour se faire discrets. Alors qu’ils croyaient être à l’abri des autorités sécuritaires, les initiateurs de ce projet ont alors décidé d’augmenter la cadence de leurs activités. Sauf que cela n’a pas été du goût des riverains qui ont alors commencé à se poser des questions sur la nature des activités qui avaient lieu dans ce salon de massage. Après avoir confirmé que l’établissement avait été détourné à des fins autres que celles auxquelles il était destiné, ils ont alerté les services de sécurité. Une enquête préliminaire a alors convaincu la police d’agir, ce qui a conduit au démantèlement de ce «réseau» de prostitution.

Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’un salon de massage est impliqué dans une affaire de ce genre, notamment dans la ville ocre où les autorités semblent avoir déclaré la guerre aux pratiques contraires au mœurs qu’abritent certains de ces établissements.

Par Fayza Senhaji
Le 28/03/2019 à 19h20