Marrakech. Arrestation de 30 personnes dans une villa transformée en boîte de nuit clandestine

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Revue de presseKiosque360. Les services de la police judiciaire de Marrakech ont arrêté 30 personnes, dont des filles mineures, qui passaient des soirées arrosées dans une villa transformée en boîte de nuit clandestine, et ce en violation de l’état d’urgence sanitaire.

Le 10/10/2021 à 22h38

La police judiciaire de Marrakech auditionne, depuis samedi dernier, 30 personnes parmi lesquelles se trouvent des filles mineures qui ont été interpellées suite à une descente policière dans une villa transformée en boîte de nuit clandestine. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du lundi 11 octobre, que les mis en cause ont été surpris dans une villa réservée à la prostitution, à l’exploitation sexuelle des mineures et à la vente de boissons alcoolisée sans autorisation. Selon des sources proches de l’enquête, cette villa appartient à un ressortissant étranger et sa femme, qui l’ont transformée en boîte de nuit, en violation de l’état d’urgence sanitaire. 

Les invitations se faisaient via les sites de chat privés pour les personnes désireuses de passer des soirées arrosées et de s’adonner à la consommation de produits illicites. Après leur interpellation, les filles mineures ont été placées sous surveillance judiciaire, tandis que les femmes et les hommes majeurs ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Le quotidien Assabah rapporte que, suite à ces informations, les enquêteurs ont localisé la villa d’où émanaient, pendant la nuit, des bruits de musique et de voix et devant laquelle stationnaient plusieurs voitures. Pis encore, les personnes qui désiraient continuer la soirée après la fermeture légale des bars (23 heures) trouvaient refuge dans cette boîte de nuit clandestine. Après avoir mené une surveillance des lieux pour s’assurer de la véracité des informations qu’ils avaient reçues, les enquêteurs ont investi les lieux. Cette descente a permis d’interpeller 30 personnes, des clients et des gérants, sans oublier les filles mineures.

Cette affaire rappelle un cas similaire qui s’est produit en décembre 2020, dans une villa à Casablanca où 52 personnes ont été arrêtées en flagrant délit dans une villa transformée en boîte de nuit clandestine. Une villa qui avait été aménagée pour faciliter la prostitution, le proxénétisme, le trafic de drogue et la vente de boissons alcoolisées sans autorisation. Le tribunal correctionnel d’Ain Sebaa avait alors condamné certains accusés à des peines de prison de deux ans ferme, tandis que d’autres ont écopé de peines avec sursis ou d’amendes. Parmi les accusés, il y avait des ressortissants turcs, africains et marocains, dont plusieurs femmes.

Par Hassan Benadad
Le 10/10/2021 à 22h38