Location de voiture: Amara veut mettre fin à l'anarchie

Location de voiture. (Photo d'illustration)

Location de voiture. (Photo d'illustration) . DR

Revue de presseKiosque360. Les agences et sociétés de location de voiture sans chauffeur devraient faire l'objet d'une vaste opération de contrôle et de vérification menée par le ministère de tutelle.

Le 06/08/2019 à 19h58

Le ministère de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau s’attaque enfin à l’anarchie qui règne dans le secteur de la location de voiture. Abdelkader Amara, ministre de tutelle, vient d’ordonner le lancement d’une vaste opération de contrôle et de vérification des agences opérant dans ce secteur afin de contrecarrer les moult dysfonctionnements dont il souffre.

C’est Al Massae qui rapporte l’information dans son édition du mercredi 7 août, expliquant que le ministère devrait particulièrement s’intéresser au respect des agences et sociétés de location de l’ensemble des dispositions des cahiers des charges auxquels elles sont soumises. De même, un point particulier devrait retenir l’attention des vérificateurs, à savoir le chèque de garantie que continue de réclamer les loueurs de voiture à leurs clients alors que cette pratique est totalement interdite par la loi.

Selon Al Massae, la direction régionale du ministère à Rabat s’oriente vers la mobilisation d’un bureau d’études pour opérer cette mission dans cette région où opèrent 577 agences de location. Ce bureau devrait également proposer une feuille de route pour apporter des solutions aux dysfonctionnements qui seront relevés et des mesures à intégrer dans les prochains textes réglementaires régissant ce secteur.

Par ailleurs, le quotidien souligne que si cette opération de contrôle cible principalement les opérateurs exerçant dans le formel, il ne faut pas perdre de vue que ce secteur connaît également la prolifération d’agences fictives ou informelles qui, à travers des intermédiaires, louent des véhicules non destinées à la location aux clients. Ces agences connaissent même un certain succès au regard des prix bas qu’elles appliquent.

Pour ce qui est de la problématique des chèques de garantie, la publication reconnaît que plusieurs agences structurées ont su remplacer cela par le blocage d’une certaine somme d’argent sur les comptes des clients via cartes bancaires, pratique cette fois-ci réglementaire. Cependant, beaucoup continuent à défier la loi en l’exigeant de tout client faisant appel à leurs services.

Par Fayza Senhaji
Le 06/08/2019 à 19h58