Les réseaux de ventes pyramidales résistent

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Revue de presseKiosque360. S’ils ne peuvent plus disposer de comptes bancaires pour collecter les «cotisations» de leurs adhérents, les réseaux de ventes pyramidales continuent de sévir en recourant de plus en plus au cash.

Le 09/08/2018 à 21h48

Les réseaux de ventes pyramidales ont la peau dure. Certes, Bank Al-Maghrib a resserré l’étau à travers le dispositif de contrôle qu’il a imposé aux banques. Sauf que ces réseaux ont su le détourner. Dans son édition du vendredi 10 août, Assabah explique qu’ils continuent d’opérer illégalement même s’ils sont privés de comptes bancaires, utilisés par le passé pour collecter l’argent de leurs «victimes». Comment? En recourant tout simplement au cash.

D’après la publication, plusieurs sociétés recourent aux réseaux sociaux pour se faire connaître du grand public. Pour celles et ceux qui tombent dans le piège, elles leur fournissent les numéros de téléphone de leurs représentants, chargés de leur soumettre le montant de l'adhésion en liquide. Des rendez-vous sont organisés régulièrement à cet effet, pour la plupart dans des cafés.

Le quotidien souligne que ce procédé a couté jusqu’à 100.000 dirhams à des épargnants séduits par les promesses de gains. La même source ajoute que les services de police éprouvent des difficultés à prouver l’implication des individus qui oeuvrent dans ces réseaux puisque souvent, les victimes ne disposent d’aucun document prouvant leur relation avec les arnaqueurs.

Cependant, rapporte Assabah, les services sécuritaires scrutent de très prés les vidéos postées sur les réseaux sociaux pour promouvoir ces sociétés de ventes pyramidales afin de mettre en place une stratégie de lutte efficace. En attendant leur éradication, le journal rappelle que l’activité de ces sociétés est strictement interdite par le code du commerce. Ce dernier annule également tout document contractuel conclu dans ce cadre.

Par Fayza Senhaji
Le 09/08/2018 à 21h48