Les Marocaines d’Afrique subsaharienne exploitées par des prédicateurs chiites

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Revue de presseKiosque360. Faute de pouvoir attirer, à partir du royaume, les Marocains dans le giron du rite chiite, le Hezbollah s’attaque à la diaspora marocaine de l’étranger. A l’image de ces Marocaines, mariées à des Libanais dans les pays d’Afrique subsaharienne, mais le plus souvent livrées à elles-mêmes.

Le 26/03/2018 à 23h37

L’Afrique est devenue un véritable champ de bataille pour l’Iran et le Hezbollah, qui tentent par tous les moyens d’y implanter le chiisme en lieu et place de l’Islam sunnite, très majoritaire dans le continent noir.

Selon le quotidien Assabah, dans son édition de ce 27 mars, le Maroc est également visé par les «missionnaires» iraniens et libanais du Hezbollah qui, faute de pouvoir agir sur place, ont choisi les Marocains de l’extérieur.

Ainsi, dans de nombreux pays subsahariens, et particulièrement en Côte d’Ivoire, le quotidien relate une recrudescence des mariages d’El Mit’a, ou mariages de plaisir, légaux chez les chiites contrairement aux sunnites, liant des femmes marocaines à des Libanais. Pour ces derniers, le plus souvent membres du Hezbollah, ce mariage a pour objectif de préparer les épouses temporaires à assimiler le rite chiite, en vue d’en faire un cheval de Troie qui leur permettrait de propager le chiisme au Maroc même, croient-ils.

Or, refusant le plus souvent ces «avances religieuses» de leur mari libanais, les Marocaines, dont certaines ont été amenées du Maroc avec moult promesses sonnantes et trébuchantes, se retrouvent finalement livrées à elles-mêmes. Pour s’en sortir, elles finissent par tomber entre les mains de proxénètes qui les exploitent dans les hôtels, boîtes de nuit et autres hauts lieux de la prostitution dans nombre de capitales africaines. Un métier qu’elles semblent bien préférer, plutôt que d’épouser le chiisme.

Par Mohammed Ould Boah
Le 26/03/2018 à 23h37