Les maîtres de l’évasion fiscale dans le viseur des impôts

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Revue de presseKiosque360. Les services compétents des impôts resserrent l’étau sur les fraudeurs à la TVA et à la fiscalité, en général. Dans le lot des fraudeurs, figurent des députés et des promoteurs immobiliers. Les détails.

Le 21/01/2019 à 19h03

Les fraudes en matière de fiscalité sont sérieusement traquées par les services compétents des Impôts. Selon le quotidien Al Massae, qui rapporte cette information, dans son édition de ce mardi 22 janvier, des députés et des promoteurs immobiliers figurent sur cette liste noire relative à l’évasion fiscale. A ce propos, les sources du quotidien révèlent que ces fraudeurs ont cumulé des richesses qui se chiffrent à plusieurs millions de dirhams, sans verser le moindre sou aux caisses de l’Etat. Et de préciser que cette liste noire a été adressée aux autorités compétentes pour fermer les frontières à ces fraudeurs et les sommer de passer à la caisse.

Dans le lot des accusés, révèlent encore ces sources, figure un célèbre promoteur immobilier de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Ce promoteur immobilier devait verser aux services des impôts plusieurs millions de dirhams. C’est le cas également, ajoutent les mêmes sources, d’un député de la ville de Salé qui avait lancé des projets immobiliers dans l’opacité totale. Ce député doit verser aux impôts une somme de plus de dix millions de dirhams.

Ces fraudeurs, font savoir les sources du journal, recouraient à de fausses déclarations, à de fausses facturations, à des fraudes à la TVA, à la création d’entreprises fictives et déclarer des sous-traitantes recrutés parmi leurs proches pour échapper aux contrôles, de même qu'ils exploitaient l’étiquette politique, se lançant dans les élections pour se mettre à l’abri du fisc.

Le quotidien fait savoir que l’exploitation des projets d’habitat économique est également traquée par les services compétents des Impôts. Et de préciser que des audits, effectués sur plusieurs projets immobiliers et autres, ont mis à nu des manipulations en cascade vis-à-vis du la fisc.

Par Mohamed Younsi
Le 21/01/2019 à 19h03