Le troisième vice-président de la région de Souss-Massa écroué après des violences contre des policiers

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Revue de presseKiosque360. Impliqué dans une affaire de violences contre des agents de police et outrages, le troisième vice-président de la région de Souss-Massa a été placé en garde à vue, en attendant les résultats de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 18/07/2022 à 20h16

Le coordonnateur provincial du Rassemblement national des indépendants (RNI) et troisième vice-président du conseil de la région de Souss-Massa a été interpellé samedi pour son implication dans une affaire de violences contre deux agents de police pendant l’exercice de leur fonction.

Après quarante-huit heures de garde à vue, le parquet compétent a ordonné, lundi, la prolongation de la période de cette garde à vue pour approfondir l’enquête dans cette affaire de violences.

«Les actes de violence commis contre ces deux agents de police pendant l’exercice de leur fonction au niveau de l’Avenue Hassan II au centre de la ville d’Agadir leur ont causé de graves blessures», fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition du mardi 19 juillet. Et de préciser que «le mis en cause, qui était à bord de sa voiture, n’a pas accepté l’intervention des deux agents de police et n’a pas respecté leur sommation de s'arrêter pour assurer la fluidité de la circulation».

Plus grave encore, font savoir les mêmes sources, «en plus du refus d'obtempérer, le mis en cause s’en est pris violemment aux deux agents de police, en les inondant d’injures et d’insultes». Et d’ajouter que la violence physique a provoqué des blessures pour les deux agents de police.

Cette affaire, poursuit le quotidien, a rapidement suscité «des réactions du tissu associatif et des associations de défense des droits humains qui ont exprimé leur stupéfaction et leur indignation, appelant le parquet compétent à agir en vue de faire respecter la loi, protéger les agents de la police et réaffirmer leur autorité».

Dans un communiqué rendu public, indique enfin le quotidien, «le bureau provincial de l’observatoire marocain des droits de l’Homme à Agadir a dénoncé cet acte criminel commis par un élu, en violant la loi, considérant que ce comportement agressif souille l’image des institutions élues et politiques». 

Par Mohamed Younsi
Le 18/07/2022 à 20h16