L’affaire Samanah Country Club devant le pôle financier de Paris

Le domaine du projet Samanah Country Club de Marrakech

Le domaine du projet Samanah Country Club de Marrakech . DR

Revue de presseKiosque360. Le dossier judiciaire du projet immobilier Samanah Country Club de Marrakech refait surface, en France cette fois-ci. Dans un article publié dans son édition du 23 mars, Le Point revient sur cette affaire avec une actualité de taille.

Le 28/03/2017 à 19h11

L'affaire judiciaire du Samanah Country Club de Marrakech connaît un nouveau rebondissement. Dans un article intitulé "Les villas fantômes de Marrakech", Le Point, qui revient sur ce dossier, rapporte qu'un associé du cabinet d’audit KPMG France a été convoqué par le pôle financier de Paris. Il est accusé de «truquage» des comptes de la société marocaine Marprom, qui portait le projet Samanah Country Club faisant aujourd’hui l'objet d’une procédure de liquidation judiciaire.Les propriétaires de Marprom, Alain Crenn et Richard Hennessy, d’anciens clients du cabinet KPMG, sont poursuivis pour escroquerie.

Le journal rappelle que le Samanah Country Club, «lancé en 2006, devait sortir de terre le plus beau complexe touristique de Marrakech, véritable oasis avec un golf 18 trous, plusieurs hôtels 5 étoiles et cinq cents villas de grand luxe nichées au pied de l’Atlas».

L’article indique que le juge du pôle financier de Paris, en se rendant dix ans plus tard sur les lieux, a découvert «une partie du chantier toujours en friche».La famille Hennessy et un ancien banquier luxembourgeois se sont constitués parties civiles et se disent victimes d’un système Madoff.

En plus du litige qui oppose les acquéreurs aux promoteurs, un autre conflit s'est déclaré entre les acheteurs de la société Marprom et ses anciens propriétaires. «Ils accusent les fondateurs de la société Marprom de leur avoir vendu une coquille vide et ont porté plainte entre autres pour escroquerie, pour faux et usage de faux et présentation de comptes infidèles», souligne le magazine français.

Les repreneurs sont persuadés que l'auditeur KPMG France a certifié des comptes que l’antenne marocaine de la société d’audit «considère comme faux».A Paris, le juge du pôle financier vient de désigner un expert pour l’examen des pièces comptables du dossier.

Par Imane Azmi
Le 28/03/2017 à 19h11