La BNPJ convoque Loubna Abidar à son retour au Maroc

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Revue de presseKiosque360. La vedette de Much Loved a été entendue, mardi, par la police de l’aéroport de Marrakech, à son arrivée au Maroc. Elle a de même été convoquée, le lendemain, au siège de la BNPJ à Casablanca. Elle fait l’objet d’un procès suite à une plainte déposée par la DGSN.

Le 13/07/2016 à 22h00

On ne peut pas dire que la sulfureuse actrice, Loubna Abidar, ait été bien accueillie à son retour au Maroc. En effet, la vedette de Much Loved, film de Nabil Ayouch interdit au Maroc, séjourne actuellement dans sa ville natale, Marrakech. Elle a cependant fait un crochet, mardi 12 juillet, à son atterrissage, par le poste de police de l’aéroport de Marrakech, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition du jeudi 14 juillet.

Selon la même source, la comédienne, qui rentre d’un long séjour en France, a été convoquée, mercredi, par la Brigade nationale de la police judiciaire, BNPJ, à Casablanca. Cette convocation fait suite aux accusations portées à l'encontre du corps de police dans un message audio largement diffusé par l’actrice sur internet. Enregistrement dans lequel elle a prétendu que les services de police avaient refusé d’enregistrer sa plainte, suite à une agression dont elle aurait été victime, en novembre dernier, à Casablanca.

La DGSN avait alors saisi le Parquet qui a ordonné une enquête pour tirer cette affaire au clair. La convocation de l’actrice par la BNPJ entre justement dans le cadre de l’enquête préliminaire ordonnée par le Parquet.Les services de la préfecture de police de Casablanca avaient diffusé, au moment des faits, un communiqué dans lequel ils qualifiaient les propos de l’actrice de «faux», d’«erronés». Les affirmations de Loubna Abidar constituent donc, d'après eux, une diffamation et un outrage à agents dans l'exercice de leurs fonctions. La préfecture de police de Casablanca a, en effet, affirmé que ses services s'étaient comportés avec l’actrice en toute objectivité et avec professionnalisme.

La jeune femme s’était présentée à la permanence du commissariat d’Anfa, vendredi 6 novembre, à 2h30 du matin, pour déposer une plainte pour agression, tout en refusant de préciser le lieu et les circonstances de cette agression. Les agents de police ont écouté Loubna Abidar qui aurait cependant, ensuite, refusé de signer le procès-verbal, prétendant qu’il lui fallait d’abord se rendre à l'hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Une requête que les éléments de la police ont acceptée, affirme le communiqué.

Cela étant, l’actrice fait également face à un autre procès en cours d’instruction au tribunal de première instance de Marrakech. Cette fois, il s’agit d’une plainte déposée par l’acteur et réalisateur Saïd Naciri pour insultes et diffamation. L’actrice l’avait en effet accusé, publiquement, de harcèlement sexuel dans le cadre de sa participation à un long métrage dont il était le réalisateur. Le retard accusé dans cette affaire est dû au refus des quatre témoins, relevant de l’équipe technique et artistique du tournage de ce film, de répondre aux convocations du juge d’instruction. Lequel juge a même dû se résoudre à émettre un ordre d’amener contre l’actrice qui avait également refusé de répondre à une convocation de comparaître.

La comédienne a toutefois fini par se rendre au tribunal. Elle a été poursuivie en état de liberté après avoir payé une caution de 10.000 DH. Elle a, par la suite, répondu à toutes les autres convocations du tribunal, mais a toujours maintenu ses dires.

Par Amyne Asmlal
Le 13/07/2016 à 22h00