Kelaât Sraghna: la policière accusée d’adultère sera jugée le 7 septembre

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Revue de presseKiosque360. Une affaire d’adultère impliquant une policière et un MRE, à Kelaât Sraghna, est actuellement en instance de jugement devant le tribunal de la ville. L'homme ayant bénéficié du pardon de son épouse, seule la policière, déjà suspendue de ses fonctions, est poursuivie pour adultère.

Le 30/08/2016 à 21h46

Vendredi dernier, dans la soirée, une jeune policière (K.M, 23 ans, célibataire), a accueilli à son domicile de Kelaât Sraghna un MRE, marié et en vacances dans cette même ville.

Selon le quotidien Al Akhbar, qui rapporte les faits dans son édition de ce mercredi 31 août, c’est à l’aube de samedi dernier que cette affaire d’adultère a éclaté au grand jour, la jeune policière ayant appelé ses collègues, en permanence à la «Salle des opérations» de la Direction locale de la sûreté nationale, pour leur demander, vers 6h du matin, de lui venir en aide. Et de prétendre avoir été agressée par un homme ivre lorsque, avance Al Akhbar, la jeune femme s'était mis en tête de faire chanter son amant.

D’ailleurs, une fois sur place, les policiers ont rapidement compris qu’il s’agissait d’une affaire de mœurs qui avait mal tourné. En effet, le MRE s’est dit victime d’une arnaque et a affirmé que son hôtesse, qui l’avait déjà reçu à plusieurs reprises chez elle, l’avait menacé de prison au cas où il ne lui remettrait pas une importante somme d’argent.

Informé de l’affaire, le Parquet général a immédiatement ordonné le placement en garde à vue du couple, qui a passé le week-end dans une geôle de la police de Kelaât Sraghna.

Lundi dernier, l’homme a été libéré suite à une demande écrite de son épouse qui s’est abstenue de porter plainte contre lui, alors que la policière a été libérée après paiement d’une caution de 5.000 DH. Son procès est fixé au 7 septembre.

Adultère, escroquerie, aménagement d’un lieu de débauche: autant de chefs d'accusation qui risquent de coûter cher à la jeune policière, qui vient à peine de boucler sa première année d’exercice au sein du service de communication de la Direction régionale de la sûreté nationale de Kelaât Sraghna.

En attendant la décision de la justice, sa hiérarchie l’a déjà suspendue.

Par Mohammed Ould Boah
Le 30/08/2016 à 21h46