Kelaât des Sraghna: pour fuir les inondations, des habitants se réfugient dans les mosquées

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Revue de presseKiosque360. Dans les régions de Fqih Bensalah et Kelaât des Sraghna, les pluies torrentielles ont charrié de fortes inondations qui ont fait de gros dégâts. Nombre de maisons ont été détruites par les eaux, poussant les habitants à se réfugier dans les mosquées qui restent encore debout.

Le 11/09/2019 à 00h24

Les dernières inondations enregistrées dans les provinces de Fqih Bensalah et Kelaât des Sraghna ont fait d’importants dégâts matériels, particulièrement au niveau du pont reliant les deux provinces, qui a été complétement détruit par les eaux. Selon le quotidien Al Massae du 11 septembre, tous les efforts fournis jusqu’ici pour rétablir la liaison routière dans ce secteur ont échoué face à la persistance des trombes d’eau qui se déversent du ciel, créant en continu de puissants torrents qui débordent des cours des oueds.

C’est la commune de Oulad Zerrad, dépendant de la province de Kelaât des Sraghna, qui a subi les plus gros dégâts, non seulement au niveau des pertes de dizaines d’hectares de cultures saisonnières, d’un grand nombre oliviers arrachés, mais aussi de la destruction de nombreuses habitations, pour la plupart construites en pisé.

Ainsi, les mosquées, dans cette commune et les douars environnants, ont été prises d’assaut et transformées en refuges provisoires par des habitants qui ont tout perdu. D’ailleurs, ces derniers, ajoute Al Massae, ont lancé un appel d’urgence aux autorités compétentes pour leur venir en aide, en vue de réparer, un tant soit peu, les énormes dégâts que leur région a enregistrés. Pire, les puits qui leur servaient de sources d’eau potable ont été complètement immergés par les eaux pluviales impropres à la consommation.

Al Massae rapporte aussi que les autorités de la province de Kelaât des Sraghna ont rapidement procédé à la distribution d’aides alimentaires d’urgence au profit des familles réfugiées dans les mosquées. Mais en attendant la réparation des infrastructures, les populations locales, en vue de parer au plus pressé, ont été obligées de recourir à tout ce qui leur tombe sous la main (pierrailles, bois…) pour construire des semblants de passages reliant les douars entre eux et rétablir, au moins, la circulation pédestre.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 11/09/2019 à 00h24