Karim Zaz dément toute plainte contre l’administration de la prison d'Oukacha

Karim Zaz.

Karim Zaz. . DR

Revue de presseKiosque360. Par la voix de son avocat, l’ancien directeur général de l’opérateur téléphonique WANA, Karim Zaz, qui purge sa dernière année de prison à Oukacha, a démenti toute plainte contre l’administration du pénitencier casablancais.

Le 08/07/2018 à 23h48

Durant la semaine écoulée, plusieurs médias ont fait état d’une plainte adressée par Karim Zaz, ancien patron de WANA, au procureur du roi. Il s’y serait plaint de mauvais traitements de la part de l’administration et des matons de la prison casablancaise d'Oukacha. Pour rappel, Karim Zaz, un crack en informatique, a été arrêté en 2014, avant d’être condamné à cinq ans de prison pour détournement d’une valeur de plus de 300 millions de dirhams en communications téléphoniques internationales, avec la complicité de plusieurs de ses collaborateurs et de sociétés locales et étrangères.

Le quotidien Akhbar Al Yaoum rapporte, ce lundi 9 juillet, que sa rédaction a reçu un droit de réponse démentant l’existence de toute plainte que Zaz aurait adressée au procureur du roi. Le journal étant le premier à avoir fait état, ce 5 juillet, de cette plainte de Zaz, c’est l’avocat de ce dernier qui lui a transmis ce droit de réponse.

L’ex-patron de l’opérateur téléphonique Wana réfute toute plainte contre l’administration d'Oukacha et, a fortiori, des traitements dégradants comme le port de menottes ou des violences physiques. Il reconnaît certes avoir fait l’objet de fouilles systématiques à l’intérieur de sa cellule, ce qu’il considère comme une procédure normale à laquelle doivent se plier tous les pensionnaires de la prison, et non pas comme un acte qui le visait intuitu persona.

Akhbar Al Yaoum rappelle également que la Délégation générale de l'administration pénitentiaire a déjà sorti un communiqué dans lequel elle dément tout mauvais traitement à l’encontre de Karim Zaz. Elle précise cependant que, suite à une fouille dans sa cellule, elle a saisi deux téléphones portables, dont Zaz a reconnu que l’un lui appartenait, alors que le second est la propriété de son codétenu. La DGAP rappelle que des sanctions disciplinaires ont été prises contre les deux contrevenants.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 08/07/2018 à 23h48