Justice: un an de prison ferme pour le voleur des œufs d’un parlementaire

D'exportateur, le Maroc est devenu importateur d'oeufs de consommation.

D'exportateur, le Maroc est devenu importateur d'oeufs de consommation. . DR

Revue de presseKiosque360. Un ouvrier a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme, pour vol de 3.000 œufs du parlementaire et homme d’affaires Abdellatif Zaim. Détails dans cette revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 25/01/2022 à 10h17

Le verdict est tombé. La Cour d’appel de Marrakech a condamné le principal accusé dans l’affaire du vol des œufs du parlementaire Abdellatif Zaim, à deux ans de prison dont un an ferme. Il était poursuivi pour "constitution de bande criminelle et vol", révèle le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 25 janvier en citant des sources informées.

Selon le quotidien Al Akhbar, la Cour d’appel a également condamné ce principal accusé, un ancien ouvrier dans la ferme du parlementaire, à payer une amende de 20.000 dirhams à l’entreprise "Hanane et Adiba", détenue par Abdellatif Zaim et constituée partie civile dans l’affaire.

Toujours selon les mêmes sources, la défense de l’accusé a expliqué que "le député parlementaire recourt souvent à la justice en accusant ses ouvriers de vol lorsque ces derniers revendiquent leurs droits". Ainsi, d’après la défense, "leur client a été poursuivi en justice pour vol de 3.000 œufs alors qu’il avait seulement demandé ses indemnisations". 

C’est la deuxième personne qui tombe dans les filets de la justice dans l’affaire des œufs du parlementaire et homme d’affaires Abdellatif Zaim. Un an plus tôt, le tribunal de première instance de Ben Guerir avait condamné une femme pour vol de 16 œufs à son employeur. Elle avait écopé d’un mois de prison avec sursis et d’une amende de 130 dirhams, rappelle le quotidien.

Cette affaire avait alors défrayé la chronique quand le député des Rehamna et riche homme d’affaires avait déposé plainte contre cette ouvrière pour le vol d’une barquette d'œufs dans sa ferme avant de la retirer sous la pression des médias. Car, aux yeux de l’ancien président de l’Association nationale des producteurs d’œufs (ANPO), "qui vole un œuf vole un dromadaire" (sic), comme l’avait déclaré à un média quelques jours après l’éclatement de l’affaire, début 2021.

Par Khalil Rachdi
Le 25/01/2022 à 10h17