Harhoura: un ancien ministre ouvre une boîte de nuit sans autorisation

Revue de presseKiosque360. Absence de licence d’exploitation, non respect des horaires de fermeture… Un night-club aurait bénéficié d’un «traitement de faveur» de la part des autorités, ce qui fait grincer des dents les propriétaires d'autres boîtes de nuit.

Le 15/01/2016 à 01h09

Al Massae, dans sa livraison du 15 janvier, zoome sur une affaire d’abus de pouvoir qui fait grincer des dents les gérants des night-clubs de Harhoura. Selon le journal, un ancien ministre et son associé, membre actif d’un parti politique, ont créé une boîte de nuit dans la région. Seulement, pour ce faire, les deux hommes n’ont pas emprunté le circuit habituel: ils n’ont pas eu besoin de remplir la moindre formalité, ni de demander la moindre autorisation. De plus, les documents pour l’exploitation des lieux ont été rédigés au nom d’un proche de l’homme politique.

Selon le journal, l'accès à la boîte de nuit, qui organise des soirées souvent animées par des stars de la chanson populaire, coûte plus de 2000 dirhams. Et de préciser que les soirées s'y prolongent jusqu’à une heure tardive de la nuit, alors que les boîtes de nuit doivent cesser leur activité vers 1h du matin. Mais les propriétaires des lieux semblent bénéficier d’un «traitement de faveur».

D’ailleurs, poursuit le quotidien, plusieurs questions se posent quant à la nature des relations entre les propriétaires de la boîte de nuit et les autorités. Certains accusent directement le gouverneur de Témara et les services relevant de son autorité, d’autant que les autres établissements hôteliers et touristiques ne bénéficient pas du même traitement. Au moindre dépassement de l’horaire de fermeture, les gendarmes se pointent, en effet, pour admonester les gérants. Une politique de deux poids deux mesures qui laisse perplexe!

Par Ahmed Adoua
Le 15/01/2016 à 01h09