Funérailles de Fatéma Oufkir : La presse refoulée

Les obsèques de l'épouse du général Oufkir, Fatéma Oufkir, décédée dimanche à Casablanca, se sont déroulées mardi après-midi à Sidi Allal Bahraoui (30 km à l'est de Rabat) en présence notamment du président du CNDH, Driss Yazami, a constaté un journaliste de Le360. Outre les membres de la famille dont les six enfants de la défunte, les obsèques ont eu lieu avec la participation également de Ouzzine Aherdane, fils de Mahjoub Aherdane, de Mahmoud Archane, président du Mouvement démocratique et social, de Kamel Hachkar, le réalisateur du film "Tinghir Jérusalem" ainsi que de l'avocat Mohamed D'gharni, un militant amazigh.

Figurait aussi parmi l'assistance, le musicien Derham, ex Jil Jilala.

Des versets du coran ont été lus au domicile de Fatéma Oufkir, dans la maison de son père Mohamed Chenna, ancien colonel de l'armée décédé il y a quelques années. La presse n'a pas été autorisée sur place à couvrir ces funérailles malgré une insistance auprès de Soukaina, Malika et Raouf, trois des six enfants de la défunte. Parmi les plus hostiles à la présence de la presse, Karim Senoussi, homme d’affaires et fils de l'ancien ambassadeur du Maroc aux Nation Unies Ahmed Sennoussi.

La prière du mort a été observée dans une mosquée de Sidi Allal El Bahraoui, village natale de la famille Chenna, avant que le corbillard transportant le cercueil ne se dirige vers le cimetière Sidi Mohamed Ben Abdellah.

La dépouille de Fatéma Oufkir a été ensuite inhumée dans un caveau réservé à sa famille et où sont enterrés également son père Mohamed Chenna, sa mère, son frère et ses oncles. L'épouse du général Oufkir est décédée d'une crise cardiaque dimanche à l'âge de 75 ans dans une clinique casablancaise. Oufkir est accusé d'avoir tenter deux complots contre le régime du défunt roi Hassan II.