Fnideq: descente de la police lors d’un mariage pour arrêter un baron de la drogue

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Revue de presseKiosque360. Des dizaines d’éléments de la police judiciaire ont tenté, dans la nuit de samedi à dimanche, d’arrêter un puissant baron de la drogue qui fuit la justice depuis 2003. Mais, bien que le mariage fût celui de sa propre fille, le narcotrafiquant est resté introuvable.

Le 26/11/2017 à 23h49

Cela fait plus de 14 ans qu’un puissant baron de la drogue, originaire de la zone de Tétouan-Fnideq, échappe à la justice malgré plusieurs mandats d’arrêt sur les plans national et international.

Dans son édition de ce lundi 27 novembre, le quotidien Assabah rapporte que ce dimanche 26 novembre, vers 1h du matin, une opération de police menée conjointement par la police judiciaire de Fnideq et celle de Tétouan, a concerné un somptueux mariage organisé dans la zone.

En effet, après avoir appris que la fille d’un baron de la drogue, recherché depuis 2003, s’apprêtait à célébrer ses noces avec un jeune du douar, la police a saisi l’occasion pour tendre un traquenard au baron fugitif. Selon Assabah, pas moins de 35 éléments de la police judiciaire, habillés en civil et armés, s’étaient infiltrés parmi les nombreux invités, pour tenter d’identifier puis d’arrêter le prévenu. Auparavant, la direction locale de la sûreté nationale avait reçu des informations lui indiquant que le baron avait été récemment aperçu dans la ferme où était justement organisé le mariage de sa fille.

Vers 1h du matin, et alors que le mariage battait son plein sous plusieurs tentes dressées dans une ferme isolée, les éléments de la police ont donné l’assaut, armes au poing, en jouant sur l’effet de surprise. Finalement, après avoir passé tous les convives au peigne fin, il s’est avéré que l’homme recherché n’était pas sur place.

Assabah suppose que les nombreux indicateurs du baron lui avaient certainement signalé la présence de la police sur les lieux et sur les axes routiers menant à la ferme où se déroulait le mariage.

Le quotidien précise également que le secret de l’impossibilité d’arrêter M. C, les initiales du baron, réside dans sa très forte mobilité et la multiplicité de ses résidences dans tout le nord du Maroc. De plus, il disposerait d’un yacht ultra rapide qui lui permettrait de se déplacer sur la côte, voire entre les deux rives de la Méditerranée.

Par Mohammed Ould Boah
Le 26/11/2017 à 23h49